Alors que les critiques à l’encontre d’Israël s’amplifient dans le monde, le gouvernement israélien ne ménage pas ses efforts pour faire taire les détracteurs à sa politique barbare. Devenu un véritable organe censeur, l’état hébreu se targue d’imposer sa loi aux uns et aux autres et étape après étape il arrive à ses fins.

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Le Canada qui n’a jamais caché son penchant pro-sioniste projette de criminaliser les appels au boycott d’Israël. Ceux-ci risquent désormais d’être considérés comme un acte antisémite ou anti-israélien dans le cadre d’une politique de « tolérance zéro» rapporte lundi CBNews.

Si la mesure est adoptée, toute démarche à l’encontre de l’état hébreu, même pacifiste, sera jugée comme un crime de haine, bannissant ainsi d’un seul coup toute critique visant la politique de ségrégation et de haine israélienne.
L’idée de génie a été conçue lors de la visite le 18 janvier dernier à Jérusalem du ministre canadien des Affaires étrangères avec son homologue anti-palestiniens Avigdor Lieberman.

Les deux protagonistes ont signé un mémorandum « « afin de contrer les efforts visant à prendre à partie Israël ou à l’isoler, en élaborant une initiative coordonnée de diplomatie ouverte pour s’opposer au boycott d’Israël et à ceux qui remettent en question le droit de l’État hébreu d’exister, et lutter contre le mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). »

Cette « politique de la terreur » comme nommée par les associations opposées à Israël risque de donner l’exemple à d’autres pays sabotant ainsi la lutte acharnée menée par les mouvements pro-palestiniens.

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