La France a depuis longtemps choisi son camp et malheureusement ce n’est pas celui des opprimés mais bien celui des oppresseurs que le gouvernement français accompagné d’une grande partie de ses élus a décidé de défendre.
Lorsque le soldat Gilad Shalit, un citoyen franco-israélien parti combattre pour une armée étrangère a été capturé par un commando palestinien à Kerem Shalom, la France s’est érigée en bras justicier pour défendre la cause du militaire.

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Plus de huit mairies des Hauts-de-Seine ont exposé le portrait du soldat israélien porté aux nues. Mais ce qui valable pour les uns ne l’est pas toujours pour les autres, alors lorsque Azzédine Taïbi, le maire de Stains, en Seine-Saint-Denis a décidé d’afficher son soutien et celui de sa commune à Marwan Barghouti appelé «Le Mandela Palestinien», un dirigeant politique emprisonné dans les geôles israéliennes depuis plus de 13 ans, là on ne rigole plus.
L e portrait du militant Palestinien a été hissé sur le fronton de la mairie, il n’en fallait pas plus pour que la horde hystérique et habituelle s’abatte sur le maire pour crier à la provocation qui aboutira inévitablement à une «explosion d’actes antisémites» et à la montée de « l’antisémitisme et du communautarisme présents à Stains » et troubles à l’ordre public.

Un argument récurrent qui fait mouche à tous les coups puisque Azzédine Taïbi doit comparaître le 21 mars prochain devant le tribunal administratif de Montreuil pour plaider sa cause après que le chef de l’opposition municipale Julien Mugerin exige le retrait de la banderole auprès du Préfet de Seine-Saint-Denis.
Ce dernier a donné raison au chef de l’opposition en juin 2015, mais le maire de Stains ne s’est pas laissé intimider et a maintenu la banderole en place, une manière de dénoncer la politique d’Apartheid de l’état hébreu.
« Parce que nous croyons en la liberté d’expression, nous avons décidé de ne rien lâcher », répond l’entourage du maire aux arguments de la sous-préfète de Seine-Saint-Denis qui avait justifié sa décision prétextant « que le soutien à Monsieur Marwan Barghouti ne correspond à aucun intérêt local et qu’il est susceptible de porter atteinte à l’ordre public ».

Il paraît clair qu’afficher le minois d’un israélien arrêté dans le cadre de sa fonction de tueur de civils sur les murs d’un bâtiment républicain est plus légitime que celui d’un Palestinien écroué pour fausses accusations.

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