La mort de Shimon Peres a donné lieu à un déferlement d’hommages venant du monde entier, même le président Palestinien, Mahmoud Abbas, a tenu à assister à la cérémonie d’hommage qui avait lieu en Israël, c’est tout dire !
Pourtant le soi-disant «Prix Nobel de la Paix» aurait tout aussi bien pu se voir décerner le prix Nobel du “criminel de guerre” au regard des nombreux squelettes qui peuplent son placard.

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En voici quelques-uns pris au hasard. Faut-il le rappeler, mais Peres fait partie de l’élite du parti travailliste sioniste à l’origine de la création d’un Etat juif en 1948 bâti sur les ruines des terres Palestiniennes. Si les médias et personnalités occidentales ont une vision aseptisée du pseudo prix nobel, pour d’autres son image tronquée par l’illusion d’un homme de paix ne les trompe nullement.
Son alliance avec la France et la Grande-Bretagne dans les années cinquante vont permettre à Israël de construire le réacteur nucléaire de Dimona et acquérir ainsi la bombe nucléaire.
En 1956, il projette avec ces deux mêmes puissances coloniales d’attaquer l’Egypte et d’envahir le Sinaï pour faire main basse sur le canal de Suez, mais l’Union Soviétique et les Etats-Unis les obligeront à se retirer.
Parmi son palmarès, alors qu’il est premier ministre, le massacre de Qana en 1996, une localité du sud Liban, où plus d’une centaine de civils seront exterminés par l’armée israélienne sous les ordres de Peres.

La supercherie sous les traits de l’homme de “paix” s’éclaire au grand jour, si la communauté internationale s’est accrochée à l’idée qu’il existait au moins un israélien souhaitant la création de deux Etats distincts, les Palestiniens eux n’ont jamais été dupes.
Ils n’ont jamais cessé de croire qu’ils avaient affaire à un manipulateur qui a réussi à gruger nombre d’états occidentaux, car Shimon Peres n’a jamais perdu l’espoir de mener à bien le projet israélien, l’épuration ethnique de la Palestine en exterminant sa population et en transformant les terres palestiniennes en colonies juives israéliennes.

Pour terminer, Shimon Peres est personnellement responsable de l’emprisonnement de Mordechai Vanunu, alias John Crossman. Celui-ci est embauché en 1977 comme technicien à la centrale nucléaire de Dimona pour finalement accéder au poste opérationnel de chef d’équipe de Machon 2, un bunker souterrain dédié à l’armement. Au bout de quelques années, il révélera les petits secrets de l’état hébreu et deviendra persona non grata, il sera kidnappé et condamné à 18 ans de prison dans les geôles israéliennes.
Nominé au prix Nobel de la paix, il le refusera par une lettre envoyée au Comité, lorsque parmi les nominés, il aperçoit le nom de son bourreau Peres,

Comme l’a écrit sur son compte Twitter l’écrivain palestinien, Ali Abunimah « Shimon Peres est mort sans affronter la justice pour ses crimes sanguinaires, en Palestine et au Liban. Une tragédie pour ses victimes, qu’elles trouvent la paix ».

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