Israël se remet difficilement du coup poignard dans le dos planté par son frère de sang.. Bien trop habitué à recevoir la bénédiction des uns et des autres, tout comme de les voir fermer les yeux sur ses exactions, l’état hébreu fulmine.

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Les Etats-Unis ont permis, grâce à leur abstention, de faire passer la résolution dénonçant la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés, un affront que l’état hébreu compte bien leur faire payer.
Netanyahou n’a d’ailleurs pas perdu de temps pour annoncer qu’il allait donner le feu vert à la construction de 5.600 nouveaux logements dans Jérusalem Est occupé. Autant dire que ce n’est pas l’angoisse d’une sanction qui étreint le premier ministre israélien qui se fiche bien de l’ONU et de toute sa clique.
Une insolence à laquelle nous sommes habitués car les israéliens ne craignent pas les retombées de leurs actes pour la simple raison qu’ils n’ont jamais eu à répondre de quoi que ce soit.

Le maire adjoint de Jérusalem, Meir Turjuman n’a pas hésité à enfoncer le clou en déclarant qu’il se « fichait » des Nations-Unies ou « toute autre entité qui voudrait nous dicter notre conduite à Jérusalem ».
Et pour ceux qui en doutent encore, l’élection de Donald Trump semble faire la joie de l’état hébreu qui attend avec grande impatience son investiture le 20 janvier prochain.
« Nous attendons avec impatience la venue de Trump », a ajouté Meir Turjuman, « qui va nous permettre de rattraper le retard de construction dans la ville pris pendant les 8 ans de présidence d’Obama ».
Une ingratitude à l’égard de l’actuel Président américain qui leur a pourtant tant offert en finançant notamment à coups de millions de dollars leur équipement militaire.
Mais quelle importance, l’état hébreu sait mieux que quiconque qu’il ne fera jamais l’objet de sanctions.
Pour preuve, les déclarations de Netanyahou de passer outre la résolution ont été accueillies passivement par la communauté internationale. Pas plus de réactions face aux menaces du premier ministre israélien de convoquer les ambassadeurs des pays ayant voté la résolution pour les rappeler à l’ordre.

Par contre cette résolution va permettre à Israël de justifier son intensification des colonies et l’ annexion de l’une des plus grandes colonies israéliennes, celle de Maale Adumim, ainsi que de toute la zone C en Cisjordanie. A se demander si tel n’était pas le but ?
Rappelons que de 280.000 colons en 2008, ils sont passés au nombre faramineux de 600.000 aujourd’hui. Le territoire Palestinien s’est quant à lui réduit comme peau de chagrin sans que l’état hébreu n’en soit inquiété, alors que peut valoir une résolution de l’ONU à ses yeux ?

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