Depuis quelques semaines la polémique gagne du terrain, les français crient leur colère et manifestent, le coupable le projet de loi El Khomri qui est une réforme du code du travail actuel.
En bref, les entreprises pourront licencier plus facilement après une baisse du chiffre d’affaires ou pour cause de mutation technologiques ou tout simplement dans le but de maintenir la compétitivité. Une fois victime d’un licenciement économique, les salariés verraient leurs indemnités calculées sur base de l’ancienneté et de là provoquer des injustices entre les travailleurs.
Les entreprises pourront déroger aux fameuses 35 heures de travail avec possibilité d’augmenter considérablement la durée des prestations.

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Jusqu’à présent les heures supplémentaires étaient réglementées dans plusieurs secteurs, mais avec le nouveau projet de loi cela risque de changer et donner plus de pouvoir aux entreprises qui vont pouvoir fixer la majoration à leur convenance.

Autant de changement qui ne font pas l’affaire des travailleurs qui y perdent plus qu’ils n’y gagnent, ce que dénonce avec la plus grande véhémence le socialiste Gérard Filoche.
L’ancien dirigeant de la Ligue communiste révolutionnaire en connaît un bout sur le sujet, inspecteur du travail il a rédigé nombre de livres traitant du droit du travail et des questions sociales.
Invité à s’exprimer sur BFM TV lors de la manifestation du 9 mars, il n’a pas mâché ses mots et c’est le premier ministre Manuel Valls qui a fais les frais de son exaspération.
Pour ce socialiste aguerrit aux questions sociales, les choses sont simples, si la loi passe la vie des salariés sera brisée, le patron pourra faire ce qu’il veut sans que le travailleur puisse se défendre, ce projet de loi soumet les humains aux entreprises dit-il.

Le responsable c’est le premier ministre déclare-t-il avec rage : « qu’il passe une serpillère dans une cantine de sa circonscription ! ». « Qu’il aille travailler six mois dans un chantier ».
« Qu’il fasse comme les 18 millions de salariés du privé et les 5 millions du public, qu’il bosse ! » avant d’ajouter « Il est une contradiction, une erreur de casting ! » « Faudra-t-il une manifestation générale pour qu’il s’en aille ? ».

Des mots prononcés avec passion et conviction par Gérard Filoche qui estime que cette loi est une véritable « catastrophe pour la France, pour l’emploi et pour les salariés ! ».

Manifestation du 9 mars : "Valls, qu'il passe 6 mois dans un chantier, qu'il bosse !" Gérard Filoche #Manif9mars

Posté par Les répliques intellectuelles sur mercredi 9 mars 2016

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