Petit à petit la Palestine grignote du terrain en dépit d’un chemin jalonné d’embûches. Après avoir arraché, à la sueur du front, la reconnaissance de son Etat à 137 pays, l’autorité palestinienne se prépare à remporter une 138ème victoire.

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Mahmoud Abbas le président palestinien actuellement en tournée diplomatique en Europe s’est arrêté deux jours en Grèce pour une visite officielle où il a eu l’occasion de rencontrer son homologue le président grec, Prokopis Pavlopoulos ainsi que le Premier ministre Alexis Tsipras.
Ce mardi Abbas va pouvoir s’entretenir avec le président du parlement grec, Nikols Voutsis avant de prononcer un discours devant le parlement lors d’une séance spéciale consacrée à la reconnaissance de l’Etat palestinien indépendant avec pour capitale Al Qods Est.

Comme toutes les autres, cette décision constitue un geste symbolique important pour les palestiniens, renforçant ainsi les relations bilatérales entre les deux pays. Mais la reconnaissance de l’Etat de Palestine perd beaucoup de sa signification si celle-ci n’est pas accompagnée de mesures coercitives à l’encontre de l’état hébreu qui s’ingénie à anéantir toutes les actions de paix mises en œuvre par l’autorité palestinienne.

En supposant même que la solution de deux Etats soit possible et ce malgré la répression quotidienne subie par la population palestinienne, rendra-t-elle pour autant la situation viable pour les palestiniens ?
Le droit de veto dont use à foison l’ami américain ne laisse guère d’espoir sur une probable reconnaissance officielle et réelle d’un Etat de Palestine. Israël n’est pas prêt à abandonner l’intensification de la colonisation ni la judaïsation de Jérusalem. La situation catastrophique tant au plan humain qu’économique de Gaza rend tout effort de dialogue stérile.

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