Bernie Sanders, candidat démocrate pour la présidentielle américaine vient d’annoncer forfait. Distancé depuis quelques temps par Joe Biden, il a donc décidé d’abandonner la course. Mais certains se demandent déjà : sa position pro-palestinienne n’a-t-elle pas joué en sa défaveur ?
« Aujourd’hui, je félicite Joe Biden, un homme très respectable, avec qui je vais travailler pour faire avancer nos idées progressistes », a déclaré le sénateur Sanders, lors d’un discours retransmis en ligne, depuis sa maison dans le Vermont.
Lâché depuis quelques semaines par plusieurs de ses collaborateurs mais aussi par de riches soutiens tels que le milliardaire Michael Bloomberg, Sanders a donc décidé de jeter l’éponge.
Today I am suspending my campaign. But while the campaign ends, the struggle for justice continues on. https://t.co/MYc7kt2b16
— Bernie Sanders (@BernieSanders) April 8, 2020
D’aucuns se demandent si sa position pro-palestinienne n’y serait pas pour quelque chose. Ses interventions en faveur de la cause palestinienne sont nombreuses. Tout comme ses déclarations à l’encontre de la politique Israélienne actuelle.
Mardi 25 février dernier, lors d’un débat de la primaire démocrate, Bernie Sanders n’était pas tendre envers Benjamin Netanyahou qu’il qualifiait volontiers de « raciste révolutionnaire ».
« Je crois qu’en ce moment, malheureusement, tragiquement, Israël est dirigé par un raciste réactionnaire, Bibi Netanyahou ». disait-il alors.
Et d’ajouter :
« On ne peut ignorer les souffrances du peuple palestinien. »
D’ailleurs, pour rappel des faits, Bernie Sanders avait laissé entendre qu’il replacerait l’ambassade des États-Unis à Tel Aviv, au lieu de Jérusalem, s’il était élu.
Il avait poursuivi ainsi :
«Mais nous ne pouvons absolument pas ignorer les souffrances du peuple palestinien. Nous devons avoir une politique qui touche les Palestiniens et les Américains, et en réponse à la question, cela s’inscrira dans le contexte du rapprochement des nations du Moyen-Orient. »
Des propos de Sanders qui n’avaient pas plu aux dirigeants israéliens ni au président Trump.
