Hassen Chalghoumi, imam et président de l’association culturelle des musulmans de Drancy, a remis en cause l’Islam politique lors de sa dernière visite en Israël durant laquelle il a rencontré le président Israëlien.

Selon le quotidien Times of Israël, l’imam controversé connu pour ses liens étroits avec les juifs français, était en visite le 13 juin dernier dans les territoires occupés de la Cisjordanie suit à l’invitation de groupes « pro-implantions ».

Le quotidien daté du 16 juin ajoute

Hassen Chalghoumi a expliqué que le soutient au boycott anti-Israël, du BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) était au contraire de la loi coranique

L’imam Chalghoumi faisait partie d’une délégation d’une quarantaine de responsables religieux français et belges invités dans le cadre de l’initiative de l’European Leadership Network, groupe de réflexion paneuropéen spécialisé dans les questions de défense et de sécurité. Selon le Jerusalem Post, la vocation de ce groupe serait de « renforcer les relations entre l’Europe et Israël ».

Suite à sa rencontre avec le président d’Israël Reuven Rivlin, Chalghoumi aurait affirmé au Jerusalem Post daté du 17 juin que le problème n’était pas la religion mais que

Le problème, c’est l’islam politique qui incite à la haine entre musulmans et juifs

Quelques jours plus tôt, dans une interview datée du 13 juin, il avait déclaré au même média « La propagande antisioniste est un masque. Elle est en réalité antisémite ».

Nous rappelons que c’est la deuxième fois que l’imam Hassen Chalghoumi suscite de vives réactions et critiques suite à une visite à Israël.

En juin 2012, suite à sa participation à un forum à Tel-Aviv organisé par l’ambassade de France, il avait déclaré : « La diabolisation de l’image d’Israël en France est insupportable. J’ai apporté mon soutien au peuple palestinien, mais il ne faut pas mélanger cette souffrance avec la haine antisémite ».

Cette volonté de dialogue religieux avancée par le président de président de l’association culturelle des musulmans de Drancy avait provoqué l’ouverture d’une pétition demandant sa démission. L’imam controversé était accusé d’être manipulé par l’UMP (Les Républicains d’aujourd’hui) et par le Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF).

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