« Homicide involontaire, mise en danger de la vie d'autrui... » - Plaintes déposées et plus de 243 000 signature contre le gouvernement

Les plaintes pour non-assistance à personne en danger, homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autre visant des membres du gouvernement se multiplient en France où la gestion de la crise liée à l’épidémie de coronavirus, fait l’objet de critiques grandissantes.

Lancée le samedi 21 mars sur Change.org, une pétition en soutien à une plainte déposée par un collectif de plus de 600 médecins a recueilli plus de 243 000 signatures.

De nombreuses autres plaintes

Les plaintes ont été déposées par deux associations et trois particuliers pour des faits de mise en danger de la vie d’autrui, ou de non-assistance à personne en danger, ou d’homicide involontaire, en vertu de l’article 223-7 du code pénal disant que « quiconque s’abstient volontairement de prendre ou de provoquer les mesures permettant, sans risque pour lui ou pour les tiers, de combattre un sinistre de nature à créer un danger pour la sécurité des personnes est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».

« S’il y a eu des manquements de la part d’un certain nombre de personnes qui sont au gouvernement, ces manquements doivent être sanctionnés. Face à une crise d’une telle ampleur, on ne peut pas avoir des ministres qui tergiversent », explique l’avocat à Franceinfo« on ne cherche pas à ce qu’il y ait des sanctions, on ne cherche pas à ce qu’il y ait des condamnations, ce n’est pas l’objet de la plainte ».

« Mensonge d’État »

Nous souhaitons participer à la dénonciation des mensonges, de l’amateurisme et de la médiocrité de nos dirigeants qui ont conduit à la gestion calamiteuse de cette crise sanitaire et à un scandale d’État, écrit Lucien Cavelier, un psychologue marseillais à l’initiative de la pétition.

Le gouvernement n’est pas inquiet

Face à cette perspective, l’exécutif se dit prêt à rendre des comptesCela ne m’inquiète pas parce que je crois que nous avons, avec beaucoup de professionnalisme, de détermination et de gravité regardé cette crise en face, a déclaré la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, et nous avons pris nos responsabilités.

C’est normal qu’on puisse rendre des comptes et c’est normal qu’une commission parlementaire interroge le processus de cette crise, a-t-elle dit sur CNewsNous serons évidemment prêts à y répondre, ça fait partie du jeu démocratique.

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