Abdelaziz Bouteflika fait l’objet de spéculations récurrentes sur son état de santé.

Bernard Bajolet l’ancien ambassadeur de France et ex-patron de la DGSE avait crée la polémique en déclarant :

Le président Bouteflika, avec tout le respect que j’éprouve pour lui, est maintenu en vie artificiellement.

Quatre jours plus tard, il s’expliquait à L’Obs:

Soyons clair, je souhaite longue vie au président Bouteflika: je ne suggère donc pas qu’on le débranche. Mais cette momification du pouvoir algérien sert certains groupes qui, ainsi, se maintiennent au sommet et espèrent continuer à se maintenir et à s’enrichir.

Le quotidien algérien El Watan a déclaré :

sachant que l’homme reste très proche de la présidence française et effectuerait même des missions officieuses, cette sortie peu diplomate laisse présager un refroidissement dans les relations entre Alger et Paris.

L’actuel ambassadeur, Xavier Driencourt a déclaré :

Il n’engage en aucun cas, je dis bien en aucun cas, le gouvernement, le Président et l’Administration française. Il s’exprime en son nom personnel.

Djamel Ould Abbes, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), le parti du président, a déclaré :

Bernard Bajolet n’est qu’un petit barbouze (…) Ce n’est pas un diplomate, mais un petit mercenaire (…) Le président Bouteflika est au septième ciel alors que lui se trouve au fond d’un puit.

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