Le ministère français des Affaires étrangères a averti mardi les forces politiques libanaises que le pays risquait de s’effondrer si elles ne formaient pas un gouvernement sans délai.

« En ce moment décisif de l’histoire libanaise, les forces politiques libanaises sont confrontées à un choix entre la reprise et l’effondrement du pays. C’est une lourde responsabilité envers les Libanais », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll, lors d’un point de presse quotidien.

La France presse les politiciens libanais de former un nouveau gouvernement dans un « délai raisonnable » pour sortir la nation d’une crise profonde mais n’a pas fixé de nouvelle échéance après que la dernière à la mi-septembre ait été manquée, ont déclaré deux sources diplomatiques françaises.

Le président chrétien libanais, Michel Aoun, a déclaré lundi à des dirigeants politiques agités que le pays allait « en enfer » si un nouveau cabinet n’était pas formé rapidement pour sortir le pays de sa pire crise depuis la guerre civile de 1975-1990.

« La France regrette que les responsables libanais n’aient pas encore réussi à tenir les engagements pris le 1er septembre », a déclaré Von der Mühll. « Nous les appelons à parvenir sans tarder à un accord sur la formation par (le Premier ministre) Moustapha Adib d’un gouvernement de mission, qui devra ensuite mettre en œuvre les réformes nécessaires. »

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