Depuis quelques mois déjà une succession de mesures prises par le gouvernement tunisien suscitent des interrogations dans le monde musulman. En septembre 2017, la Tunisie a levé l’interdiction du mariage des femmes avec un non-musulman et entend prendre d’autres mesures comme l’abolition de la dot ou encore l’égalité dans l’héritage entre les hommes et les femmes.

Ces prises de décision ont été critiquées par la grande institution religieuse d’Al-Azhar estimant notamment pour la première qu’elle est « contraire à la jurisprudence islamique (charia) », tout comme l’égalité dans l’héritage.

Ces propositions ont été examinées par la Commission des libertés individuelles et de l’égalité instaurée par le président tunisien Bej Caid Essebsi qui met la Tunisie dans une position particulière au regard de la juridiction musulmane.

Mohmed Chahat El Jondi membre d’Al Azhar s’est exprimé en disant :

« la Tunisie poursuit son abaissement de la dignité de la femme en s’attaquant aux constantes de l’islam ».

Ces paroles ont engendré une rumeur rapportée par le HuffPost Maghreb selon laquelle Al-Azhar aurait retirée la Tunisie de sa liste de pays musulmans. L’annonce de cette rumeur a enflammé bon nombre de tunisiens au point d’obliger l’institution religieuse à faire le point sur cette affaire. Dimanche 28 janvier les membres de Al-Azhar ont fait taire la rumeur de cette liste qui n’a jamais existé.

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