Lundi, le gouvernement a promis de mieux armer les enseignants qui font souvent face à des stéréotypes et à certaines tensions lorsqu’il s’agit de parler de la Shoah à leurs élèves…

Le ministre de l’éducation, lors de la Journée internationale de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité, a déclaré :

« Je veux que les enseignants, dont certains se sentent démunis face à ces questions, aient les moyens de transmettre les valeurs fondamentales de l’école de la République »,

Vincent Peillon a alors décidé de renforcer les ressources pédagogiques pour faire face à l’incompréhension des élèves.

« Face aux propos de certains élèves qui, sans être extrêmement violents, sont pour le moins réticents ou volontairement désinvoltes dès que le mot Shoah est prononcé en cours, je me suis rendue compte que j’étais désarmée, en manque de formation pour pouvoir répondre à ces remarques embarrassantes »; a déclaré Patricia Drahi, professeur de français dans les Yvelines et doctorante en sciences de l’éducation à l’Université de Nanterre.

Selon une collègue, Sophie Ernst, le problème réside dans la méthode d’enseignement :
« On a pensé qu’en passant les jeunes à la moulinette des images de camps d’extermination, on allait les vacciner contre le racisme et l’antisémitisme: c’est un échec, ça ne pouvait pas marcher, on se rend compte maintenant que ce projet était d’une naïveté partagée ».

La majorité sont d’accord pour parler d’un phénomène de saturation ressenti par les jeunes en plein apprentissage.

« La Shoah, ça nous saoule! On en a ras-le-bol, on en peut plus »

L’éducation nationale s’interroge sur la façon de communiquer sur l’affaire Dieudonné dans les collèges et les lycées comme si tous les problèmes de la France tenaient dans un simple mot : Shoah.
Et si encore certains doutaient des intentions du gouvernement français, voilà une nouvelle preuve du pouvoir qui contrôle ce pays.

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