L’Iran perd un des assistants de Qassem Soleimani tué en Syrie

Un officier supérieur du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a été tué près d’Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, selon les médias officiels iraniens. Asghar Bashpour était un proche collaborateur du général Qassem Soleimani, qui a été assassiné par les États-Unis le mois dernier.

Asghar Bashpour a été tué lors d’une importante campagne menée par les forces du régime syrien et leurs alliés de la milice iranienne contre des groupes d’opposition près de la ville clé, ainsi que dans la province voisine d’Idlib.

 

Originaire de la ville de Ray, au sud de la capitale iranienne, Téhéran, Asghar Bashpour a été l’un des premiers officiers à accompagner Qassem Soleimani lors de la création du CGR d’élite en Syrie dès les premiers jours de la guerre civile qui dure depuis neuf ans. Il était particulièrement responsable de la conduite et de la supervision de toutes les opérations des Forces spéciales soutenues par l’Iran dans le pays, un rôle qui a pris plus d’importance après l’assassinat de Soleimani.

Les détails exacts de la mort de d’Asghar Bashpour n’ont pas été révélés. Il est très probable, cependant, qu’il ait été tué alors qu’il combattait le Parti islamique du Turkestan (TIP), ou peut-être par une frappe de missiles de l’opposition à la base du CGRI à Nayrab, dans le sud d’Alep.

Alors que les décès de Soleimani et de Bashpour sont de graves pertes pour l’Iran en Syrie, le régime de Bachar Al-Assad avec lequel ils ont travaillé a fait des progrès dans la région. La semaine dernière, les forces du régime et leurs milices affiliées ont capturé la deuxième plus grande ville de la province d’Idlib, Maarat Al-Nu’man, qui se trouve sur la principale autoroute M5 qui relie Alep à Damas, la capitale.

Avec cette victoire clé, ainsi que le fait que les forces du régime et leurs alliés ont capturé dix villes et villages en moins de 48 heures – suivis par des dizaines d’autres – ils devraient avancer encore plus contre Idlib, le dernier bastion majeur de l’opposition en Syrie.

Une grande partie du pays ayant été repris par le régime, ce qui a fait que de nombreux citoyens sont à nouveau soumis à l’oppression et à la torture, Idlib est depuis longtemps dans le collimateur d’Assad. Pendant la majeure partie de l’année dernière, cependant, peu de progrès ont été réalisés pour la reprendre à l’opposition jusqu’à ce que les troupes terrestres russes et les forces iraniennes soient impliquées, aidant Assad à avancer dans une grande partie de la province.

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