Geert Wilders, le député néerlandais d’extrême droite (PVV – Parti de la Liberté) est viscéralement opposé à une quelconque présence musulmane sur le territoire Hollandais. En pleine campagne législative, l’islamophobe surfe sur la tendance actuelle, celle qui consiste à incriminer les musulmans en les rendant responsables de tous les maux qui frappent le monde.

Un sujet de prédilection dont les politiciens ont fait leur cheval de bataille et Wilders ne déroge pas à la règle.
Durant le mois de mars, il a multiplié les déclarations racistes à l’encontre de la communauté maghrébine résidente aux Pays-Bas.
Il a une fois de plus injurié la « racaille marocaine en Hollande » et si dit-il ils ne sont « pas tous de la racaille », il n’en reste pas moins qu’« il y en a beaucoup, qui rendent nos rues dangereuses, principalement des jeunes. Et il faut que ça change », a-t-il promis à la foule venue l’acclamée dans la petite ville de Spijkenisse, au sud de Rotterdam.
« Racaille » est le terme affectueux dont use régulièrement le populiste pour parler des Hollandais d’origine maghrébine, il a aussi exhorté les Hollandais d’origine ceux-là à voter pour lui « « Si vous voulez récupérer votre pays, si vous voulez faire des Pays-Bas un pays pour les Néerlandais, votre pays, alors votez ».

Donné en tête par les sondages pour les élections du 15 mars, au cours desquelles les Néerlandais sont appelés à renouveler le Parlement, Wilders a terminé la course avec 4 sièges de moins que ce qui avait été annoncé, il n’obtient que 20 sièges.
Les Néerlandais semblent avoir été moins crédules à son discours et les instituts de sondages se sont une nouvelle fois trompés. Le raz-de-marée annoncé en faveur du populiste Geert Wilders accouche d’une souris, au grand bonheur des musulmans du pays.

Le député d’extrême droite est un islamophobe acharné mais contrairement aux bons vieux racistes d’antan, Wilders n’est pas du tout antisémite.
Ayant vécu dans un kibboutz durant sa jeunesse, le député d’extrême droite est un fervent admirateur d’Israël et il ne perd pas une occasion pour le rappeler.
« Je pense que nous sommes aujourd’hui l’un des meilleurs amis, sinon le meilleur d’Israël, au sein du parlement néerlandais – et, par conséquent, ces connexions ne seront que renforcées si je suis élu »; a déclaré celui qui se considère comme « un bon ami d’Israël ».

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