Soudan : 12 ministres démissionnent pour protester contre un accord avec l'armée

Pas moins de 12 ministres soudanais ont démissionné hier pour protester contre l’accord conclu entre le Premier ministre réintégré, Abdallah Hamdok, et le chef du conseil militaire au pouvoir au Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan.

Dimanche, Hamdok a conclu un accord politique avec Al-Burhan pour mettre fin à une crise de près d’un mois qui menaçait de saper la transition politique du pays, indique le Memo.

Le 25 octobre, Al-Burhan a déclaré l’état d’urgence, dissous le Conseil de souveraineté et arrêté les chefs de parti, les ministres et les responsables du pays, dans ce que beaucoup ont qualifié de coup d’État.

Alors que l’accord de dimanche a été largement salué par la communauté internationale, les forces politiques soudanaises l’ont rejeté comme une « tentative de légitimer le coup d’État ».

Les ministres démissionnaires comprennent les ministres des Affaires étrangères, de la Justice, de l’Agriculture, de l’irrigation, de l’investissement et de l’énergie, de l’enseignement supérieur, du travail, des transports, de la santé, de la jeunesse et des affaires religieuses.

Le communiqué indique que les cinq ministres de la coalition des Forces de la liberté et du changement (FFC), qui partageaient le pouvoir avec le conseil militaire avant la prise de contrôle militaire du mois dernier, n’ont pas pu assister à la réunion du cabinet d’hier.

1 COMMENTAIRE

  1. Le premier est en sursis il doit mettre en applucation la feuille de route du conseil des militaires sino le cachor dans une des casernes car ce serait la deuxième fois à passer consciemment de la feuille de route …et les ministres protestent car ils savent l’incapacité de Hamdok à travailler correctement ce passage de transition vers un Etat de droit et donc ils ne lui font pas confiance mais est-ce vrai à mon sens tout le monde veut être premier ministre rien que pour voler l’Etat pauvre car ces ministres ne dégagent pas une feuille de route et pouvoir faire la différence avec celle du conseil des militaires. Et de deux le général Bourhane doit résoudre une équation à dejx paramètres et d’un premier ministre qui devrait être honnête sinon il y a un deuxième paramètre est que le général Bourhane a en tête qu’un coup d’Etat militaire en cache un autre et donc issu des anciens officiers militaires du général Bachir qui en prison d’Etat soit un autre indépendamment du général Bachir …ainsi le sort d’Afrique et tant que la démocratie n »a pas encore droit au chapitre

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