Jour après jour, le boycott contre le régime d’apartheid sioniste gagne en ampleur, le mouvement BDS fort de ses nombreux soutiens à travers le monde, intensifie la pression et ne lâche rien. Politique, social, économique, culturel ou sportif, le boycott est présent partout où l’état sioniste tente vainement de redorer son blason.
Malgré les tentatives désespérées de créer des événements censés attirer le gratin international, l’état hébreu fait de moins en moins envie.
Pour preuve, la course sponsorisée par Honda Israël et le ministère des sports israélien qui devait se dérouler à Arad, les 23 et 24 février avec en guest star le pilote américain Joe Roberts, a été purement et simplement annulée.

Selon la version officielle « Faute d’une piste adaptée à la course », l’événement a été annulé, mais la presse israélienne affirme que c’est le mouvement BDS qui en est à l’origine.
L’annulation découle des « pressions subies par Honda de la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) pour les droits palestiniens. “Maintenant BDS s’en prend aussi aux sports mécaniques” » ont-ils titré.

Une fois de plus la machine de guerre BDS s’est mise en marche, des sympathisants de plusieurs pays ont coordonné une campagne dont le but était de persuader Honda et Roberts de ne pas se rendre à l’événement et éviter ainsi d’être le complice d’un régime totalitaire qui viole les droits humains.
Des associations pour la paix et les droits humains au Japon ont exhorté le groupe automobile à boycotter l’événement, le Comité national Palestinien du BDS a menacé le géant japonais d’un «boycott international» si la course devait être maintenue.

Le pilote Joe Roberts qui a remporté le championnat MotoAmerica superstock 600 de 2015 est arrivé sur place au début de la semaine mais assure n’avoir pas été informé par les organisateurs que l’événement devait avoir lieu en Cisjordanie comme il l’a expliqué au +972 Magazine.

On ne m’a pas donné beaucoup de détails au départ, si ce n’est que la piste était en Israël. Je n’aurais pas participé à l’événement s’il avait eu lieu en Cisjordanie

Les arguments du BNC, le Comité national Palestinien pour le BDS ont fait mouche et ont convaincu le pilote américain que le gouvernement israélien utilise sa réputation

pour blanchir les crimes d’Israël et ses violations flagrantes des droits humains

Les diverses associations qui ont contribué à la campagne de boycott, le mouvement BDS et ses sympathisants ont été soulagés d’apprendre que Honda a finalement annulé le Moto GP organisé par l’état hébreu. Ils ont déclaré :

Organiser une course dans une colonie illégale israélienne, en territoire palestinien occupé constitue pas moins que de la complicité de crime de guerre

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