Yann Barthès est l’une des rares personnes à oser la question. Lors de son émission Quotidien diffusée le 18 mars, l’animateur s’en prend ouvertement à la célèbre plate-forme.

Pourquoi Facebook a laissé, durant 17 minutes longues minutes, le terroriste de Chirstchurch diffuser sa vidéo meurtrière ?

17 minutes, c’est le temps qui a fallu à Brenton Tarrant pour décimer 50 Musulmans non armés et blesser gravement 50 autres. L’assassin avait pris soin de préparer son carnage, il avait disposé une caméra fixée sur son torse pour ne rien rater du spectacle et la plate-forme Facebook lui a fourni les spectateurs, des milliards de spectateurs, plus que le terroriste ne pouvait espérer de toute sa misérable vie !

Pourquoi les réseaux sociaux ont mis tant de temps à arrêter la diffusion de ce massacre et encore, ils ne l’ont pas fait spontanément, ce sont les autorités néo-zélandaises qui les ont obligé. Et même aujourd’hui encore, la vidéo est toujours disponible, comme si les réseaux sociaux n’avaient pas la possibilité de la supprimer.
Pourtant lorsqu’il s’agit de bloquer l’un ou l’autre compte jugé «antisémite», ils sont prompts à la besogne.
Devons-nous y voir une complicité tacite avec ces tragiques événements, comme le suggère Yann Barthès ?

Si l’on en croit le journal Le Point qui répond dans un article publié aujourd’hui au coup de gueule de Yann Barthès, la réponse est : Non !
Selon le quotidien, « Facebook n’est ni l’auteur du massacre ni l’auteur de la vidéo. Facebook n’a pas non plus cliqué sur « partager » à 1,5 million de reprises, et a encore moins visionné plusieurs dizaines de millions de fois la vidéo ».

Pour le journal, les seuls fautifs, c’est d’abord le terroriste puis les humains, ceux-là même qui ont choisi de visionner l’horreur en direct.
Des millions d’internautes, dont l’entreprise américaine ne serait « pas responsable » de leur comportement. Les gens seraient, selon Le Point, les seuls responsables de ce qu’ils font de cet outil.

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