Le 25 mars dernier marquait un tournant pour l’état hébreu, gratifié d’une nouvelle souveraineté sur la partie du Golan. Un territoire arraché à la Syrie lors de la guerre des six jours de 1967, puis annexé par Israël.

Une spoliation que la communauté internationale a condamnée, cela n’a toutefois pas empêché l’actuel président américain, Donald Trump de signer en mars dernier, le décret reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le plateau syrien du Golan.

Une reconnaissance que le premier ministre israélien s’est empressé d’applaudir. Pour ce geste, Benjamin Netenyahou a décidé de faire encore plus, en baptisant une colonie du nom de celui qui a rendu tout cela possible.

“Le Golan est israélien et le restera toujours”, a déclaré Benjamin Netanyahu, qui a qualifié le président Donald Trump de “très grand ami d’Israël”.

Un conseil des ministres extraordinaire s’est réuni dans le nord du plateau du Golan pour voter l’appellation de la toute nouvelle colonie, «Ramat Trump» .
L’ambassadeur des Etats-Unis, David Friedman, présent lors de ce «moment mémorable», a salué « un geste extraordinaire ».

L’ex magnat de l’immobilier a de son côté réagi à cette décision dans un tweet :

Merci Premier ministre Netanyahu et l’État d’Israël pour ce grand honneur!

C’est sur le site d’un kibboutz nommé Quela Bruchim, que devrait se construire la nouvelle colonie «Ramat Trump».
Un panneau portant le nouveau nom de la colonie a été dévoilé sitôt le conseil des ministres terminé, devant un public constitué de responsables locaux, juifs et druzes.

Le président Trump prouve une fois de plus son engagement pour la sécurité et le futur d’Israël, a déclaré le Premier ministre israélien près du panneau.

En mai 2018, Donald Trump avait fait transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Netenyahou a du mal à cacher sa joie.

L’inauguration d’une nouvelle colonie, « ce qui n’a pas été fait depuis de nombreuses années », souligne Benjamin Netanyahou, « va impulser le développement du plateau du Golan ».

L’État hébreu investira dans la construction d’habitations et de routes mais aussi dans l’éducation et le tourisme, a-t-il promis.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement israélien remercie de la sorte ses amis américains. En 1949, une localité dans le centre du pays avait été baptisée, Kfar Truman (le village Truman en hébreu) pour remercier le président américain Harry Truman qui avait été le premier à reconnaître l’indépendance d’Israël le 14 mai 1948.

Les colonies, des implantations civiles israéliennes dans des territoires occupés, sont illégales au regard du droit international.

(Source : AFP)

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