Label’Vie groupe marocain, signe en 2009 un contrat de franchise exclusif pour le Maroc avec le géant de la distribution CARREFOUR. Il se propulse ainsi à la tête de 40 supermarchés Carrefour à travers le territoire et un tas d’autres projets en cours.
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Les produits vendus au Maroc sont, dans leur grande majorité, issus d’importation commercialisés sous la marque Carrefour. Parmi les milliers de produits, l’alcool constitue une boisson très convoitée par les jeunes marocains. Plusieurs familles de la région de Mohammedia ont déposé plainte contre l’enseigne pour cette vente d’alcool, qui est normalement prohibée dans le Royaume.
Habitant à proximité du magasin, les familles sont plus à même de constater les conséquences néfastes de l’abus d’alcool sur les jeunes. Situé non loin d’une école, le Carrefour, dont les rayons sont chargés en bouteilles d’alcool, représente une véritable provocation pour les étudiants en recherche de sensations.
La chaîne concurrente Marjane, filiale du groupe SNI, leader sur le marché marocain, a depuis 2013 commencé à supprimer l’alcool de ses rayons. Une des explications serait que les familles marocaines préfèrent s’approvisionner chez son concurrent direct Aswak Salam, qui ne vend pas d’alcool.
Depuis l’arrivée au pouvoir du PJD, la vente d’alcool est de plus en plus décriée, surtout à l’approche du Ramadan, mais de là à y voir une disparition totale des vins et spiritueux, il reste du chemin à parcourir.
Au Maroc, la vente d’alcool est officiellement interdite aux musulmans, et sa consommation dans un lieu public est passible d’une amende et d’une peine de 6 mois de prison. Cette interdiction n’empêche pas le pays de produire chaque année plus de 40 millions de bouteilles.
Cependant en 2014 une baisse sensible des ventes s’est fait sentir, après que le gouvernement du premier ministre Abdelilah Benkirane a décidé d’une hausse de la taxe intérieure de consommation.
Une bonne solution pour certains de refréner leur goût immodéré pour l’alcool.
