Accueil Actualités En vrac L’Arabie saoudite exécute 3 soldats pour «trahison» contre le Royaume

L’Arabie saoudite exécute 3 soldats pour «trahison» contre le Royaume

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Arabie saoudite – Le ministère de la Défense a déclaré que des soldats avaient été condamnés à mort par un tribunal spécialisé après un procès.

Le ministère saoudien de la Défense a annoncé l’exécution de trois soldats – Mohammed bin Ahmed bin Yahya Akam, Shaher bin Isa bin Qasim Haqqawi et Hamoud bin Ibrahim bin Ali Hazmi pour haute trahison, a rapporté l’agence de presse saoudienne, SPA.

Les soldats ont été reconnus coupables d’avoir coopéré avec l’ennemi d’une manière qui violait les intérêts militaires du Royaume et ont été condamnés à mort, indique le rapport.

Dénonçant les trois condamnés, le ministère a réaffirmé sa confiance dans les hommes des forces armées «qui ont prêté serment et sacrifié leur sang pour préserver la sécurité et la stabilité de l’Arabie saoudite».

Consolider le pouvoir

Les exécutions interviennent alors que le prince Mohammed ben Salmane (MbS), l’héritier du trône âgé de 35 ans, resserre son contrôle sur le pouvoir.

MbS – le fils du roi Salman, le monarque vieillissant du royaume – est déjà considéré comme le dirigeant quotidien du pays, contrôlant tous les principaux leviers du gouvernement, de la défense à l’économie, indique Al Jazeera.

Il détient le titre de ministre de la Défense, tandis que son frère cadet, le prince Khalid bin Salman, est le député.

Au cours des trois dernières années, le prince héritier a lancé une répression radicale contre les critiques et ses rivaux, avec l’emprisonnement d’éminents membres de la famille royale, de magnats des affaires, de religieux et d’activistes.

En mars de l’année dernière, le prince Ahmed bin Abdulaziz al-Saud, frère du roi Salmane, et le neveu du monarque, le prince Mohammed bin Nayef, ont été arrêtés, selon plusieurs sources, alors que le prince héritier cherchait à éradiquer les traces de dissidence interne.

Les autorités saoudiennes n’ont pas commenté publiquement leur détention en cours.

L’Arabie saoudite fait l’objet d’une surveillance mondiale croissante de son bilan en matière de droits humains depuis le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi en 2018 au consulat du royaume à Istanbul et la détention de militantes des droits des femmes.

Des groupes de défense des droits, dont Amnesty International, ont appelé Riyad à mettre fin au recours à la peine de mort, invoquant des allégations de torture et de procès inéquitables.

L’Arabie saoudite nie les accusations.

Selon les chiffres d’Amnesty, l’Arabie saoudite a procédé au troisième plus grand nombre d’exécutions au monde en 2019.

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