Accueil Actualités Politique «Etre antisioniste sans être antisémite ce n’est pas possible» selon Manuel Valls

«Etre antisioniste sans être antisémite ce n’est pas possible» selon Manuel Valls

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Manuel Valls, “notre” Premier ministre, plus connu pour avoir déclaré être lié de manière éternelle à Israël (quand même), a encore fait parler de lui.
Invité à assister à une présentation de vœux à la grande synagogue de la Victoire à Paris le jeudi 18 septembre, organisée par le Consistoire central, il a déclaré devant un millier de personnes: « se dire antisioniste ou nier le droit à l’existence de l’Etat d’Israël en voulant éviter l’accusation d’antisémitisme n’est pas possible ».

Ce n’est pas la première fois que Valls fait un amalgame volontaire puisqu’il avait osé déclarer que avait déclaré que « l’antisémitisme se nourrissait de l’antisionisme ».

Pour Michèle Sibony, vice-présidente de l’Union Juive Française pour la Paix (juive et antisioniste), Manuel Valls, « joue sur les mots comme tous ceux qui soutiennent bec et ongles l’Etat d’Israël ». « Faire croire, comme le fait Manuel Valls, qu’en attaquant la politique israélienne c’est demander la destruction physique de l’état d’Israël est une méthode bien connue : elle vise à faire taire toute critique d’Israël ».

« Les antisionistes que nous sommes, continue Michèle Sibony, nient le caractère juif de l’Etat d’Israël parce qu’il provoque le racisme des Palestiniens sur leur terre ». « D’entrée de jeu, la loi du retour est accordée aux juifs alors qu’il est refusé aux réfugiés palestiniens, malgré les lois votés à l’ONU », a-t-elle également ajouté.

Elle est très lointaine l’époque où Manuel Valls défendait la situation les couleurs de la Palestine.

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