Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a donné son soutien au joueur allemand d’origine turque Mesut Ozil suite à la décision de Pékin de retirer, dimanche, le match d’Arsenal en Premier League contre Manchester City de son calendrier de diffusion.
La cause de ce «casus belli», les commentaires polémiques du joueur, la semaine dernière dans des publications sur les réseaux sociaux, sur la situation de la minorité musulmane ouïghoure en Chine.
Il a qualifié les Ouïghours de «guerriers qui résistent à la persécution» et a critiqué à la fois la répression en Chine et le silence des musulmans en réponse.
Les organes de propagande du Parti communiste chinois (PCC) peuvent censurer toute la saison les matches de Mesut Ozil et d’Arsenal, la vérité finira par triompher. Le PCC ne peut pas cacher au reste du monde ses graves violations des droits humains à l’encontre des Ouïghours et d’autres religions.
Le gouvernement britannique a pour sa part déclaré :
Défendre la liberté de parole et d’expression et appeler les autres pays à faire de même. … Faire part régulièrement au gouvernement chinois de ses préoccupations concernant la question des droits humains au Xinjiang.
Mesut Ozil s’était indigné de la politique chinoise de sécurité maximale au Xinjiang,
Des Corans sont brûlés… des mosquées détruites… les écoles islamiques interdites… des intellectuels religieux tués les uns après les autres… des frères envoyés par la force dans des camps,
Le club d’Arsenal, a quant à lui pris ses distances par rapport aux «opinions personnelles» de son joueur, le club ayant «toujours adhéré au principe de ne pas s’impliquer dans la politique».
L’affaire a et pourrait avoir d’autres répercussions économiques pour Arsenal sur le marché colossal que représente la Chine, la même mésaventure était arrivée à la NBA en octobre après un tweet du manager général du club des Houston Rockets en soutien aux manifestants pro-démocratie à Hong Kong.
