Une cérémonie en hommage aux soldats marocains tombés lors de la Première bataille de La Marne a été organisée samedi à Penchard dans la communauté d’agglomération du pays de Meaux (région Ile-de-France), à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre (1914-1918).

La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa, du président de la communauté d’agglomération du pays de Meaux, maire de Meaux, Jean François Copé, de la vice-présidente de la communauté d’agglomération du pays de Meaux, maire de Penchard, Anne Dumaine, d’élus, de nombreuses associations d’anciens combattants et de personnalités françaises et marocaines.

Cette cérémonie, qui s’inscrit dans le cadre de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale, a été marquée par un hommage solennel rendu aux vaillants soldats marocains morts pour la France ainsi que par le dévoilement d’une plaque, en langue arabe et en français, à «la mémoire des officiers, sous-officiers et tirailleurs des 1er et 2ème régiments de chasseurs indigènes à pied Brigade marocaine qui, les 5 et 6 septembre 1914, lors des combats pour la prise du Bois du Télégraphe et de Penchard, ont fait le sacrifice de leur vie sur le sol de France. En hommage aux 146 tirailleurs marocains tombés en territoire penchardais».

Les personnalités ayant pris part à cette cérémonie ont rendu un vibrant hommage aux tirailleurs marocains qui ont combattu aux côtés de leurs frères d’armes français, saluant l’héroïsme de ces soldats qui ont réussi à ralentir l’avancée allemande à la faveur de leur courage, de leur détermination et de leur engagement infaillible.

Dans ce sens, l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa a affirmé, dans une allocution de circonstance, que l’hommage rendu en mémoire aux soldats de la brigade marocaine tombés dans le champ d’honneur sur le sol français lors de la Première bataille de la Marne le 5 septembre 1914, et la plaque commémorative, reflètent les liens qui ont uni dans l’histoire le Maroc et la France et rappellent l’engagement de ces hommes qui ont gravé dans la mémoire le souvenir de la fraternité d’armes, en faisant abstraction de la différence de culture, de langue ou de religion.

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