Tariq Ramadan se dit victime d’un « complot » et dénonce « un acharnement judiciaire »

Ce mardi 3 mars, Tariq Ramadan s’est exprimé pour la première fois depuis qu’il a été mis en examen pour le viol de deux nouvelles femmes, le 13 février dernier, se disant « victime d’un acharnement judiciaire ».

Dans un entretien accordé au Parisien, Tariq Ramadan dénonce une nouvelle fois « un acharnement judiciaire ». « Les plaignantes ont menti. La plupart de ces femmes se connaissent et sont en lien en amont avec mes pires ennemis idéologiques. La brigade criminelle a montré toutes les contradictions de mes accusatrices », explique-t-il au quotidien.

« Si j’avais la même couleur de peau que vous, mon affaire aurait été classée sans suite »

« C’est une lecture sélective et orientée. A entendre les juges, je serais un personnage quasi surnaturel. Ils évoquent ma réputation, mon aura et mon sex-appeal. Autrement dit, on me grandit pour mieux me détruire », s’agace Tariq Ramadan dans Le Parisien, qui répète encore qu’« il n’y a jamais eu de violence ».

Assurant qu’il n’est pas un « justiciable comme un autre », il insiste et dénonce « l’existence d’un complot » : « Mon affaire judiciaire n’est qu’un prétexte pour me museler (…) Les plaignantes ont menti. La plupart de ces femmes se connaissent et sont en lien en amont avec mes pires ennemis idéologiques. »

Interrogé sur la contradiction entre ces relations et les valeurs qu’il prône, il fait son mea culpa : « J’assume mes contradictions. Ce comportement n’aurait pas dû être (…) Je ne me suis jamais présenté comme un parangon de vertu, j’ai toujours dit que j’étais un être humain avec ses faiblesses, ses vulnérabilités et ses blessures. »

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