Pour les 50 000 personnes qui ont défilé ce dimanche à Paris contre l’islamophobie, l’histoire est en marche.

Oui à la critique de la religion, non à la haine du croyant, stop à l’islamophobie, vivre ensemble, c’est urgent, « Solidarité avec les femmes voilées …

Voici les slogans qui ont unis cette foule bigarrée qui a voulu montrer son union et sa foi dans une autre politique face à l’islamophobie ambiante. Plusieurs drapeaux Français et la Marseillaise se sont fait les témoins d’un Islam qui est aussi français

Comme d’habitude les chiffres ont varié suivant leurs sources, étatiques ou pas, de 50 000 personnes selon les organisateurs a 13 500 selon le cabinet Occurence sois-disant indépendant.

C’était un super dimanche plein de joie, de rencontres et surtout de combat. Les manifestants ont pu rappeler la dangerosité des discours médiatiques ou politiques de haine.

On vient alerter, dire qu’il y a un niveau de haine à ne pas dépasser. On est ouverts à la critique mais il ne faut pas dépasser certaines limites dans l’agression.

Il faut bien rappeler que les actes islamophobes, physiques ou verbaux, sont devenus une réalité quotidienne pour beaucoup de musulmans.

On veut se faire entendre, prôner une société mixte et le vivre ensemble, ne pas être écartés de la société. On entend tout et n’importe quoi sur l’islam et sur les femmes voilées aujourd’hui. On essaie de stigmatiser les musulmans, de les mettre à l’écart de la société..

Certains discours resteront dans les annales, comme celui de Marwan Muhammad, fondateur de la plateforme L.E.S. Musulmans.

On dit Allahu Akbar. On est fier d’être musulmans et citoyens français. On dit Allahu Akbar, car on en a marre que des médias fassent passer cette expression religieuse pour une déclaration de guerre.

La classe politique se déchire sur cette thématique. La notion-même d’ islamophobie ainsi que l’identité de certains signataires de l’appel ont conduit une partie de la gauche, dont le Parti socialiste, à ne pas s’y associer.

Mais plusieurs élus de la France insoumise étaient bien présents au côté de leur chef de file Jean-Luc Mélenchon. Ian Brossat, porte-parole du Parti communiste, était également présent.

Par contre coté gouvernement, Gabriel Attal, secrétaire d’Etat en charge de la Jeunesse, trouve cette Marche «insupportable, clientéliste et communautariste». Pour Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, cette Marche «dresse les gens les uns contre les autres».

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