Cette branche du savoir islamique trouve sa source dans les trois versets suivants :

Coran: 4/11

Voici ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S’il n’y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. Et s’il n’y en a qu’une, à elle alors la moitié. Quant aux père et mère du défunt, à chacun d’eux le sixième de ce qu’il laisse, s’il a un enfant. S’il n’a pas d’enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le tiers. Mais s’il a des frères, à la mère alors le sixième, après exécution du testament qu’il aurait fait ou paiement d’une dette. De vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de vous en utilité. Ceci est un ordre obligatoire de la part d’Allah, car Allah est, certes, Omniscient et Sage.

Coran: 4/12

Et à vous la moitié de ce que laissent vos épouses, si elles n’ont pas d’enfants. Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu’elles laissent, après exécution du testament qu’elles auraient fait ou paiement d’une dette. Et à elles un quart de ce que vous laissez, si vous n’avez pas d’enfant. Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d’une dette. Et si un homme, ou une femme, meurt sans héritier direct, cependant qu’il laisse un frère ou une sœur, à chacun de ceux-ci alors, un sixième. S’ils sont plus de deux, tous alors participeront au tiers, après exécution du testament ou paiement d’une dette, sans préjudice à quiconque. (Telle est l’) Injonction d’Allah ! Et Allah est Omniscient et Indulgent.

Coran: 4/176

Ils te demandent ce qui a été décrété. Dis : « Au sujet du défunt qui n’a pas de père ni de mère ni d’enfant, Allah vous donne Son décret : si quelqu’un meurt sans enfant, mais a une sœur, à celle-ci revient la moitié de ce qu’il laisse. Et lui, il héritera d’elle en totalité si elle n’a pas d’enfant. Mais s’il a deux sœurs (ou plus), à elles alors les deux tiers de ce qu’il laisse; et s’il a des frères et des sœurs, à un frère alors revient une portion égale à celle de deux sœurs. Allah vous donne des explicationls pour que vous ne vous égariez pas. Et Allah est Omniscient.

De plus, la succession d’une personne ne peut être ouverte que si son décès est confirmé sans aucun doute. L’héritier doit lui aussi être vivant au moment de la mort de la personne héritée.

Avant de procéder au partage de l’héritage on doit tout d’abord commencer par prélever les frais de l’enterrement du défunt, ensuite s’acquitter de ses dettes puis exécuter ses testaments s’ils répondent au trois conditions suivantes :

1- Il ne faut pas qu’ils dépassent le tiers de son héritage, afin de ne pas en priver totalement les héritiers.
2- Il ne faut pas qu’ils soient inspirés par le désir de priver les héritiers de leurs parts légales, même s’ils sont inférieurs au tiers de l’héritage.

3- Il ne faut pas qu’ils favorisent l’un des héritiers légaux.

Les relations qui permettent de considérer une personne comme étant un héritier légal sont de trois ordres :


1- Le lien de parenté (les liens de sang).

2- Le mariage valide et conforme à la charia.

3- Al-Wala’ (L’affranchissement) : le maître (ou la maîtresse) peut, dans certaines conditions, hériter de son ancien esclave qu’il (ou qu’elle) a affranchi. Celle la n a plus lieu d être normalement.

Précisons avant de clore les situations dans lesquelles la personne ne peut hériter de son parent défunt, qui sont appelées dans le jargon juridique les empêchement de l’héritage et qui sont de trois ordres :

1- La différence de religion.

2- L’homicide : L’assassin n’hérite pas de sa victime.

3- Le Zina : L’enfant adultérin n’hérite pas de son père naturel, de même son père n’hérite pas de lui. L’héritage se fait uniquement entre lui et sa mère.

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