Un million de réfugiés Rohingyas ont fui les massacres de l’armée birmane pour rejoindre les camps au sud du Bangladesh. Une situation humanitaire plus que préoccupante, d’autant plus que leur rapatriement programmé en Birmanie n’est pas vu d’un bon œil de la part du peuple musulman.

Les Rohingyas comme Muhammad, brisés par les massacres qu’ils ont subis, se souviennent :
« Notre cœur se brise en contemplant chaque jour notre pays »,

Le Bangladesh, pauvre et surpeuplé, accueille provisoirement la population réfugiées avec les moyens du bord. Des camps de fortune se créent et les réfugiés s’entassent par milliers. Leur seul soutien ? L’aide internationale fournie par plusieurs pays et les ONG qui font un travail remarquable sur place.

L’insalubrité qui touche les enfants qui jouent avec du plastique ou des bidons sciés. 36000 enfants orphelins sont parfois victimes des trafiquants, des proies faciles.

Nous espérons qu’elle obligera la Birmanie à respecter nos droits pour nous permettre de rentrer un jour.

Les Rohingyas devaient commencer à rentrer en Birmanie le 23 janvier mais la date a été reportée, faute de moyens nécessaires et de préparation suffisante pour un tel rapatriement. Mais « ce serait les jeter dans la gueule du loup », déclare une responsable humanitaire. Un programme de rapatriement qui « mettrait les réfugiés en danger » selon Human Rights Watch.

La sécurité des Rohingyas est loin d’être assurée, ni par l’Etat bangladais qui tente de pousser ces réfugiés vers la sortie, ni par la Birmanie qui n’offre aucune garantie de sécurité.

Seule la communauté internationale pourra nous sauver. Plutôt mourir ici que rentrer en Birmanie.

Des paroles fortes et déterminées d’Hashim, montrant le désespoir du peuple Rohingya.

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