Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a appelé les Musulmans à mettre de côté leurs différends pour faire face aux attaques islamophobes, comme le rapporte Anadolu.
C’est ce qui ressort d’une allocution prononcée, samedi, lors de sa participation, en vidéoconférence, à la 23e conférence annuelle de l’American Islamic Society.
Au début de son discours, le président turc a exprimé l’espoir quant à l’apport positif de la conférence à tous les Musulmans, soulignant qu’il avait espéré pouvoir y être présent physiquement, mais que la pandémie l’en a empêché.
Il a expliqué que le coronavirus a entraîné la mort d’environ 1,5 million de personnes à travers le monde jusqu’à présent et qu’il continue de se propager de plus en plus, souhaitant s’en débarrasser le plus tôt possible.
Et de souligner que son pays fournissait durant la pandémie, une aide médicale urgente à 9 organisations internationales et à 156 pays, dont les États-Unis, sans accorder de l’importance à la langue, la race, la couleur ou la religion.
Erdogan a, en effet, fait savoir que la Société islamique américaine a joué un rôle louable pendant la crise sanitaire, à travers les campagnes qu’elle a organisées pour aider les nécessiteux dans tous les États américains, et pour montrer la bonté de l’Islam à la communauté américaine comme meilleure réponse aux liaisons faites entre Islam, terrorisme, violence et ignorance.
« Outre le coronavirus, nous avons été confrontés au virus anti-islam qui se propage avec plus de rapidité », a déclaré Erdogan, notant que le racisme culturel, la discrimination et l’intolérance ont atteint des dimensions qui ne peuvent être cachées dans des pays considérés comme le berceau de la démocratie.
Il a ajouté: « Nous avons tous été témoins des insultes lancées récemment contre notre Prophète ﷺ sous le couvert de la liberté d’expression en France. Insulter les croyances d’autrui n’a rien à voir avec cette liberté. »
Il a poursuivi disant : « Laissons tous de côté nos différends et unissons-nous face aux attaques islamophobes. »
« Nous devons défendre les droits de Jérusalem, même si c’est avec nos âmes. C’est l’honneur de la nation islamique. » a-t-il conclu.