Déjà en 1982, à l’occasion de sa session extraordinaire d’urgence sur la question de Palestine, l’Assemblée générale des Nations Unies, «consternée par le grand nombre d’enfants palestiniens et libanais qui ont été les victimes innocentes des actes d’agression d’Israël», avait décidé de commémorer le 4 juin de chaque année la Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression (résolution ES-7/8).

Le but de cette Journée était de reconnaître les souffrances endurées par les enfants du monde entier, victimes de violences physiques, mentales et émotionnelles. Cette Journée est également l’occasion de souligner l’engagement des Nations Unies à protéger les droits des enfants.

En attaquant une école et en arrêtant trois membres de son personnel administratif, l’Etat Israélien a souhaité aussi fêté à sa manière, ce mercredi, la Journée Mondiale de l’Enfance.

Durant ce raid policier contre l’école Dar al-Aytam, dans la Vieille Ville de Jérusalem, élèves et enseignants ont été chassés de l’établissement au milieu de leurs cours.

Et ce, malgré le fait que le gouvernement israélien n’assure aucun service d’éducation à la population palestinienne de Jérusalem, l’école aurait le tort d’être aidée par l’Autorité Palestinienne (AP).

Ce qu’elle nie catégoriquement, assurant dépendre du Waqf, la fondation musulmane légalement en charge du complexe al-Aqsa.

Le même jour, les forces d’occupation ont envahi les locaux de PalestineTV à Jérusalem-Est, pour cause de «propagande anti-israélienne et anti-sioniste».

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