La Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) et la Fondation Jean Jaurès, ont mené une enquête intitulée «Etat des lieux des discriminations et des agressions racistes envers les musulmans de France».

Celle-ci, nous apprend que 42 % des musulmans vivant en France ont fait l’objet au moins une fois dans leur vie d’une discrimination liée à leur religion.

Mais cette étude a révélé un autre constat, celui de la discrimination face aux diplômes.

L’ascension sociale s’accompagnerait d’une expérience accrue de racisme pour les musulmans. Les adultes les plus diplômés, qui occupent des fonctions cadres et professions supérieures sont les plus nombreux à déclarer avoir subi des propos ou des faits de racisme.

Des statistiques qui donnent le tournis :

Les catégories qui devraient être les plus insérées (jeunes adultes, diplômés, professions supérieures) sont précisément celles qui sont les plus en butte au racisme. Ce qui fragilise leur insertion sociale et la promesse républicaine de la réussite par l’école et le travail.

Cet état de fait que le rejet de l’islam ne touche pas que les musulmans issus des couches populaires.

Pour les musulmans, une place plus favorable dans la société, tant scolairement qu’économiquement, n’est pas une protection face au rejet de l’islam.

On ne peut que constater l’échec du «discours simpliste sur ‘l’intégration», tenu régulièrement depuis les années 1980.

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