Dans la province du Xinjiang, les minorités musulmanes, principalement des Ouïghours et des Kazakhs, sont soumises au travail forcé et font partie d’une armée de travailleurs exclusivement dédiés aux usines et autres grands employeurs de la région.

Sous la pression des autorités, des pauvres agriculteurs, petits commerçants et villageois en âge de travailler suivent des formations et sont endoctrinés pendant des semaines voire des mois, avant d’être affectés dans des usines de couture de vêtements, de fabrication de chaussures, ou encore au balayage des rues…

Tout cela fait partie du plan du dirigeant chinois, Xi Jinping, dans sa stratégie de contrôle de la région et des populations y vivant.

Le gouvernement décrit les travailleurs comme des volontaires, bien qu’ils soient clairement contraints à travailler dans ces camps. Des documents officiels, des entretiens avec des experts et des visites du New York Times au Xinjiang indiquent que le gouvernement déracine les villageois, limitent leurs mouvements et les force à travailler.

Plusieurs grandes entreprises bénéficient de ce travail forcé et de cette main d’œuvre quasi gratuite : les japonais Muji et Uniqlo utilisent du coton de la région, Walmart achète des marchandises d’une entreprise travaillant également dans la région…

Une vidéo rare a été diffusée montrant des ouvriers en uniforme gris et orange qui font la queue pour un « rassemblement d’encouragement ». « Un avenir réussi », criaient-ils à l’unisson.

La vidéo :

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