Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, Marseille a fait son quatrième homicide par balles depuis de l’année avec un homme d’une trentaine d’années assassinées de deux tirs dans la tête. Ayant des antécédents judiciaires, l’enquête s’oriente donc vers un règlement de compte, selon le procureur de Marseille.
C’est également la dixième victime de nationalité algérienne depuis fin 2017, la précédente avait été elle aussi tuée de plusieurs balles dans la tête…mais également brûlée !

Le lendemain, deux corps supplémentaires ont été retrouvés dans une voiture incendiée à 30 kilomètres de la ville. Ce qui confirme la thèse d’une guerre de clans sur fond de trafic de drogue dans la cité phocéenne.

Les Remadnia et les Tir sont deux familles originaires de Kenchela, qui seraient donc à l’origine du nombre colossale de victimes algériennes. Elles chapeautent toutes les deux le trafic de drogue marseillais, ce qui expliquerait les assassinats à répétition.

« C’est quantitativement le plus gros conflit à Marseille actuellement »

, avait assuré au journal local La Provence Éric Arella, le chef de la police judiciaire.

« Nous avons grandi ensemble, partagé les mêmes cours d’école et les mêmes cages d’escalier, mangé chez les parents des uns et des autres, confie un Remadnia au journal. Mais, quand la drogue et l’argent ont inondé les quartiers, les parentèles se sont divisées »

Cette guerre sans limite aurait débutée avec la séquestration d’un membre du clan Tir et de sa femme enceinte, qui a perdu le bébé après avoir été frappée. La famille s’est donc vengée de façon violente, donnant naissance aux scènes de meurtres actuelles.

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