Le président Français Emmanuel Macron compte prendre de nouvelles mesures concernant les harkis. C’est qu’a déclaré la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq. Il serait question d’une résolution parlementaire pouvant être prochainement introduite par le gouvernement français au parlement, ayant pour objet la reconnaissance du sort des harkis.

Rien n’est fait, les choses seront décidées en septembre

Djamel Ould Abbès, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) a déclaré suite à la polémique de la reconnaissance du sort des Harkis, à l’occasion de la commémoration de deux événements majeurs de la guerre d’Algérie: l’offensive du Nord — Constantinois (le 20 août 1955) et le congrès de la Soummam (le 20 août 1956) :

Les harkis ont choisi la France. Leur dossier est définitivement plié. Il n’y aura pas de retour en arrière. Les harkis vivent en France en tant que tels et l’Algérie n’a nullement besoin d’eux.

Rappelons que les harkis – algériens qui ont combattu du côté français pendant la guerre d’indépendance – demandent notamment leur retour dans leur pays natal, ce que l’Algérie refuse catégoriquement, compte tenu du rôle qu’ils ont eu pendant la lutte d’indépendance.

L’Organisation Nationale des Moudjahidine Algériens (ONM) a également fait savoir que les menaces de faire sortir le dossier de restitution des prétendus biens des colons et des pieds-noirs en Algérie, et le retour des harkis au pays «ne serviront pas de moyens de pression et de chantage» contre l’État algérien.

[Rien] ne pourrait en aucun cas servir de moyen de pression et de chantage, eu égard aux grands sacrifices consentis par le peuple algérien durant la Révolution

qu’il est hors de question que la France n’obtienne la restitution des prétendus biens des colons et des pieds noirs en Algérie et le retour des harkis en Algérie. De plus, z

avait de son côté fait savoir dans un communiqué du 10 juillet, que si la France pensait pouvoir faire pression sur l’État algérien pour qu’il accepte ses desseins au Sahel, ou sur la question de créer des camps de migrants sur son sol, en brandissant la menace de la restitution des prétendus biens des colons et des pieds noirs en Algérie et le retour des harkis, elle devait savoir que c’était une cause perdue.

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