Patrice Leclerc, maire (PCF) de Gennevilliers, avait été le premier à reconnaître unilatéralement l’Etat de Palestine le 21 janvier dernier.
Il a préféré annuler son arrêté « pour éviter des frais de justice » à la commune.

Le préfet des Hauts-de-Seine m’a demandé de le retirer car il estimait que ça ne relevait pas des compétences d’une commune

Confirme l’édile

Je ne visais pas un acte réglementaire, l’objectif était autre et il est rempli : c’était de faire parler de la cause palestinienne, à l’heure où le peuple palestinien est bien seul

A sa suite, plusieurs autres villes communistes, comme Bezons (Val-d’Oise), avaient pris de tels arrêtés symboliques.
Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) avait saisi le préfet des Hauts-de-Seine pour faire annuler l’arrêté.

Le BNCVA estime que « cette reculade ridiculise ceux qui pensent outrepasser impunément leurs prérogatives pour tenter d’imposer leur propagande ». De son côté, Patrice Leclerc assure qu’il « mènera d’autres actions » pour la reconnaissance d’un Etat palestinien indépendant.

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