Dans la nuit du 20 au 21 juillet, la France et la Russie ont lancé pour la première fois une opération humanitaire conjointe vers la Syrie, dans une enclave rebelle reprise par Damas en avril.
Ce n’est pas un coup politique, c’est une opération humanitaire
50 tonnes de matériel médical et de biens de première nécessité dont la valeur s’élève à 400 000 euros ont été fournis par la France. Le transport s’est effectué grâce à un gros porteur Antonov 124 russe vers 3h du matin, dans la nuit du 20 au 21 juillet, de l’aéroport de Châteauroux (Indre) vers la base russe de Hmeimim, dans l’ouest de la Syrie.
Dans le cadre de la résolution 2401 du Conseil de sécurité des Nations unies, ce projet a pour objectif de permettre un meilleur accès de l’aide aux populations civiles
Au ministère français des Affaires étrangères, on explique :
Les Russes sont intervenus de manière très décisive pour que les autorisations soient délivrées» et que l’aide soit acheminée «dans des délais décents
Paris évoque une solution politique :
Nos exigences à l’égard de la Russie et notre vision de la solution politique ne changent pas, mais si nous voulons une solution politique, il faut des mesures de confiance
Le programme d’urgence de 50 millions d’euros annoncé par Emmanuel Macron en avril s’adresse à toute la Syrie :
En matière humanitaire, nous n’avons jamais décidé qui étaient les bons Syriens, qui étaient les mauvais Syriens
La vidéo :
