Marine Le Pen est mise en examen pour« diffusion d’images violentes».

A l’origine des faits, Jean Jacques Bourdin dans son émission avait dressé un parallèle entre le Front national et le groupe Etat islamique.

Marine Le Pen a alors rapidement riposté à Jean Jacques Bourdin via les réseaux sociaux en postant des photos d’exécutions perpétrées par Daesh, avec pour commentaire : «Jean-Jacques Bourdin, Daech, c’est ça».

Sa mise en examen est accompagnée d’une convocation afin de se soumettre à une expertiste psychiatrique.

La présidente du Rassemblement national a déclaré devant la presse :

Je n’irai pas, bien entendu, me soumettre à cette expertise psychiatrique. J’attends de voir comment les magistrats comptent m’y contraindre.

Jacky Coulon, secrétaire national de l’Union syndicale des magistrats a précisé:

Il y a une expertise psychiatrique obligatoire dans le cadre de la mise en examen lorsqu’il s’agit d’une diffusion de message violent. C’est effectivement l’application de l’article 706-47 du Code de procédure pénale. L’argument de l’acharnement judiciaire ne tient donc pas du tout. C’est une personnalité politique, mais on ne peut pas dire qu’il s’agit d’une décision politique.

Ce délit commis est passible de trois ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

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