Pour que l’œuvre ou l’adoration du musulman soit acceptée, il faut obligatoirement qu’elle réunisse ces deux conditions :
La pureté, la sincerité dans l’intention et la conformité avec la Sunnah.
Concernant la première, la sincèrité absolue pour Allah veut dire qu’il ne faut rien Lui associer, la seconde demande un suivi absolu du Prophète (Salla Allah alayhi wa salam) dans ses actes.
Ceci est l’exigence de : « L’attestation qu’il n’y a pas de divinité autre qu’Allah et de l’attestation que Muhammad est le messager d’Allah ».

Ainsi, on n’adore point Allah par les innovations, les nouveautés et les abominations sur lesquelles Allah n’a fait descendre aucune preuve. Bien au contraire, l’adoration doit être conforme à la Sunnah et à ce qui est venu avec le noble Messager (Salla Allah alayhi wa salam).
Si l’une des deux conditions de l’acte n’est pas respectée, que l’acte soit dépourvu de sincérité ou du suivi ou les deux ; alors, il sera rejeté sur son auteur et ne sera pas accepté auprès d’Allah (Le Tout Puissant).
Allah (qu’Il soit exalté) a démontré la non-validité d’un acte non sincère et cela dans le verset suivant :

Nous avons considéré l’œuvre qu’ils ont accomplie et Nous l’avons réduite en poussière éparpillée » (Sourate Al-Fourqan – verset 23).

Le noble Messager (Salla Allah alayhi wa salam). a dit pour montrer le rejet de l’œuvre lorsqu’elle est bâtie sur une innovation :

Quiconque fait quelque chose que nous n’avons pas ordonnée, cette chose est rejetée (Rapporté par Boukhari (2697) et par Mouslim (1718))

D’après le hadith d’Aïcha (radi Allahu anha) et dans une version de Muslim :

Quiconque accomplit une œuvre non conforme aux fondements de notre religion, son œuvre est rejetée.

De plus, le Messager d’Allah (Salla Allah alayhi wa salam) a dit :

Quiconque, parmi vous, vivra, verra beaucoup de contradictions. Tenez-vous donc à ma sunna et à celle de mes successeurs, les biens guidés, les biens dirigés, attachez-vous-y fermement, mordez-la à pleines dents. Prenez garde aux nouvelles choses, car toutes nouveautés (en matière de religion) sont innovation, et toute innovation n’est qu’un égarement. (Rapporté par ‘Abû Dâwûd (4607) et At-Tirmidhî (2676) d’après le hadith d’Al-`Irbâd ibn Sâriya et At-Tirmidhî qui l’a jugé comme étant un “hadith bon et authentique”)

Le Prophète (Salla Allah alayhi wa salam), dans le hadith des soixante-treize groupes parmi lesquels soixante-douze iront en Enfer et un seul au Paradis, a montré que le groupe sauvé est celui qui aura suivi la voie du Messager d’Allah (Salla Allah alayhi wa salam) et celle de ses nobles compagnons (radi Allahu anhum).
Il ne convient pas à une personne de dire : « je fais cette œuvre même si elle ne provient pas du Prophète (Salla Allah alayhi wa salam), parce que mon intention est bienveillante et bonne

».

La preuve de ceci réside dans la parole du Prophète (Salla Allah alayhi wa salam) lorsqu’il lui est parvenu qu’un homme parmi ses nobles compagnons avait égorgé son sacrifice avant la prière de l’Aïd, il lui rétorqua alors : « Ton mouton est un mouton de viande ».

Cela signifie qu’il n’est pas le sacrifice demandé. La cause est qu’il n’est pas en concordance avec la Sunnah. En effet, la Sunnah est de commencer à égorger les sacrifices après la prière de l’Aïd. Ainsi, le fait d’égorger avant la prière n’intervient pas dans son moment approprié qui est après la prière, donc l’égorgement n’est pas valide et le hadith a été rapporté par Boukhari (5556) et Mouslim (1961).

Al-Hafidh Ibn Hajar a dit dans l’explication de ce hadith dans “le Fath” (17/10) :

Le cheikh Abou Muhammed Ibnou Abi Hamza a dit : Ceci indique que même si une œuvre est accomplie avec une bonne intention, elle ne sera valable que si elle est en concordance avec la Loi islamique.

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