Les discours discriminatoires à l’égard des femmes voilées ne sont que le reflet de la haine viscérale de l’Islam et de ses adeptes. Pour ne pas afficher trop ouvertement leur racisme primaire d’une époque pas si révolue, les politiques et les médias se cachent derrière des prétextes ridicules censés prouver leur patriotisme d’une laïcité qu’ils souhaitent imposer par tous les moyens.

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Dès lors que les citoyens sont quotidiennement poussés à considérer les musulmans comme un ennemi de la République, il n’est pas si étonnant qu’ils les traitent comme tels. Premières victimes de ces insupportables accusations, les femmes mais surtout les jeunes étudiantes voilées qui sont les cibles privilégiées d’un système éducatif devenu un adversaire redoutable pour les jeunes musulmans scolarisés.
Entre la surveillance et la dénonciation de tout signe perçue comme une radicalisation, nos enfants sont la proie d’une stigmatisation équivalente à celle des pires heures de l’Histoire. Les interdictions et restrictions diverses imposées aux populations musulmanes se multiplient dans l’apathie totale des victimes.

Si les jeunes musulmanes ne peuvent plus se rendre à l’école voilées, les directions de certaines écoles ont poussé le vice jusqu’à vouloir étendre l’interdiction aux personnes accompagnantes.
Le 27 février dernier, un lycée de la région Pays de la Loire s’est substitué au législateur pour promulguer sa petite loi personnelle. Houria accompagne sa petite sœur à la journée “portes ouvertes” du lycée.
A peine arrivées dans le couloir les jeunes filles se font apostropher par une professeure très énervée par le voile portée par Houria. C’est avec une agressivité à peine contenue que la femme ordonne à la musulmane « Je vais vous demander d’enlever votre voile ». « Nous sommes dans un établissement public, alors je vous demande de l’enlever car c’est interdit ».

Mais Houria connaît ses droits et l’explique à celle qui semble avoir des lacunes en la matière. En tant qu’accompagnatrice et ne faisant pas partie des agents de l’Etat, elle n’est pas soumise à l’obligation de neutralité religieuse.
Un détail que balaie d’un geste de la main l’enseignante, le ton monte et d’autres personnes se mêlent à la discussion. Un homme arrive et invective la musulmane: « Moi je ne vous crache pas ma religion à la gueule ». Pendant qu’une mère accompagnant son enfant renchérit d’un ton furieux « C’est bon taisez-vous ! » à l’attention de Houria.
Mais cette dernière consciente de son bon droit décide de porter plainte auprès du service juridique du CCIF. Une lettre de réclamation est alors envoyée à la proviseur du lycée pour obtenir des excuses en bonne et due forme. La proviseur répondra en affirmant s’être entretenue avec l’enseignante et être « sincèrement et profondément désolée de cet incident ».

Voici la copie du courrier envoyé au CCIF:

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