Les deux attentats perpétrés en Egypte le 9 avril dernier contre l’église copte Saint-Georges à Tanta et la cathédrale Saint-Marc à Alexandrie, auraient pu s’achever de manière encore plus dramatique.
Le double attentat a fait 44 victimes «chrétiennes», des attaques revendiquées, selon toute vraisemblance, par Daesh.

Un drame largement commenté par la presse occidentale alors que les chrétiens s’apprêtaient à célébrer la Semaine sainte qui débutait le 9 avril avec le dimanche des Rameaux.
Peu avant 10 h du matin, une bombe placée sous un siège à l’intérieur de l’église Saint-Georges explose, la cérémonie est retransmise en direct sur la télévision d’Etat et les téléspectateurs assistent consternés à l’explosion. On dénombre 30 morts et 78 blessés.
Quelques heures plus tard, aux alentours de 13h, c’est au tour de la cathédrale Saint-Marc située dans le quartier d’al-Rami d’être victime d’un autre attentat, plus d’une vingtaine de victimes sont à déplorer. Mais ce que les médias n’ont pas trouvé utile de relayer, c’est qu’une femme policier musulmane a, au péril de sa vie, permis d’épargner de nombreuses vies.
Nagwa Abdel-Aleem, 55 ans et son fils sont, comme de nombreux policiers égyptiens, mis à contribution pour sécuriser le périmètre et s’assurer que la célébration se passe dans de bonnes conditions. Alors qu’elle est positionnée à l’entrée de la Cathédrale à Alexandrie, Nagwa aperçoit le kamikaze qui tente de franchir le contrôle de sécurité.
La musulmane n’écoutant que son courage se précipite vers lui et l’empêche de pénétrer dans l’édifice. Pris au piège le terroriste déclenche sa bombe à l’extérieur de l’église et se fait exploser emportant avec lui la Colonel Nagwa Abdel-Aleem. Sans son intervention et surtout par la grâce d’Allah, le bilan aurait été beaucoup plus lourd.

Malheureusement, l’un des deux fils de Nagwa a aussi perdu la vie lors de l’attentat.
Parmi les nombreuses victimes présumées chrétiennes se trouvent un nombre indéterminé de musulmans, un détail dont les médias ne se sont pas embarrassés.

Les hommages se sont multipliés sur les réseaux sociaux musulmans via des messages saluant le courage de cette mère exemplaire. Des photos de Nagwa au côté de son mari, lieutenant de l’armée et de sa famille ont été postées. Mais l’histoire de cette héroïne musulmane n’intéresse pas les médias.

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