La défaite des Bleus face aux portugais n’en fini pas de faire couler de l’encre. Après les larmes, les joueurs de l’équipe de France affrontent les insultes et les critiques qui fusent de toutes parts et ce ne sont pas les supporters mécontents qui se vengent mais bien la presse étrangère qui tire à boulets rouges sur la fine fleur de l’équipe de France.

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Chacun y va de ses commentaires acerbes pour cette finale où « les Bleus sont une honte pour le monde entier », écrit un chroniqueur d’El Mundo, le quotidien espagnol, pour qui la France a gâché une victoire gagnée d’avance.
« La finale la plus facile de toute son histoire après la blessure de Cristiano Ronaldo », ça c’était côté espagnol, mais côté allemand la compassion n’est pas plus au rendez-vous.
Pour le quotidien Die Welt, les Bleus ont bien mérité leur défaite: « Ainsi, il ne reste aux Français que le sentiment qui était celui des Allemands voici quelques jours. L’Allemagne était, elle aussi, la meilleure équipe sur le terrain, mais elle l’a quitté en perdant », estime le journal berlinois pas plus tendre avec les siens.
Les insultes se suivent et se ressemblent pour l’Italie qui en veut particulièrement au joueur français qui évolue avec la Juventus Turin, Paul Pogba rebaptisé pour l’occasion « le fantôme » allusion à son apathie lors de la finale par la Gazzetta dello Sport, le quotidien sportif.

Mais la Palme de la méchanceté revient sans conteste au journal irlandais The Irish Times, dégoûté de la finale et des finalistes gagnants et perdants. « L’Euro 2016 a été un tournoi médiocre, avec comme point culminant une finale médiocre dimanche et le couronnement d’un champion médiocre », souligne sans autre forme de procès le journal irlandais.

Les français auront aussi droit à leur petit moment tendresse concernant notamment leur prestation qui n’a pas franchement ému les irlandais. « La vérité qui hantera pour toujours Didier Deschamps est que son équipe avait peur de perdre.
Le courage implique des risques, et cette France de Deschamps ne voulait en prendre aucun. Même les supporters occasionnels comme ceux du Stade de France savent reconnaître la peur quand ils la sentent.
»

C’est ce que l’on peut appeler une défaite dans toute l’acception du terme.

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