Malgré toutes ses «précautions», des soldats surarmés, des check points à tous les coins de rue, un mur de 700 km de long, l’entité sioniste se fait ridiculiser par une bande d’adolescents.

La porte de fer située au centre du mur de la honte séparant le village d’Anata dans le district de Jérusalem a été démontée vendredi par de jeunes Palestiniens. Sans outils, sans équipements ultra sophistiqués, les jeunes ont démantelé la porte au nez et à la barbe des centaines de soldats sionistes patrouillant dans le coin.
Un affront que l’entité sioniste s’est empressé de punir en opérant des raids sur le village d’Anata, en aspergeant les villageois de gaz lacrymogènes et en tirant des grenades assourdissantes et des balles en acier recouvertes de caoutchouc.

Le mur édifié dans le but de «protéger» les israéliens d’éventuelles incursions a surtout été conçu pour voler encore plus de terres palestiniennes. 700 km de béton dont 88% construits à l’intérieur de terres appartenant aux villageois Palestiniens et offertes gracieusement aux colons.
Un mur jugé illégal par la Cour de Justice de la Haye en juillet 2004 mais qui n’a cessé de s’allonger depuis dans l’indifférence générale.
Le mur de la honte construit en 2002 est trois fois plus haut et deux fois plus large que le mur de Berlin. En construisant ce mur, l’entité sioniste a annexé une partie substantielle de la Cisjordanie et a resserré les points de contrôle militaires autour des villes Palestiniennes en y enfermant les habitants. Le mur est fortifié par des parois de béton de 8 mètres, des miradors tous les 300 mètres, des tranchées profondes de 2 mètres, des fils barbelés et des routes de contournement réservés aux seuls juifs.

Des milliers d’hectares de terres cultivables ont ainsi été volées aux Palestiniens en plus de tout le reste.

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