Un tribunal israélien a décider quelque 80 maisons de Jérusalem-Est occupée soient démolies pour faire place à un parc.
Environ 84 maisons palestiniennes dans le quartier Wadi Yasoul de Silwan à Jérusalem-Est occupée sont menacées de démolition pour faire place à l’agrandissement d’un parc national israélien dans la région, précise al Jazeera.
L’horreur
Environ 50% des résidents palestiniens du quartier de Silwan, à Jérusalem-Est, ont reçu des ordres de démolition de leurs maisons.
Le nettoyage ethnique est à son comble !
Via @RamAbdu pic.twitter.com/ffDbFsWlP8— Taoufiq TAHANI (@TaoufiqTahani) December 2, 2021
Fakhri Abu Diab, membre du Comité de défense des terres de Silwan, a déclaré que les menaces contre les maisons à Silwan font partie d’une tentative de cibler les quartiers du « Bassin sacré » où Israël va de l’avant avec le parc à thème de la Cité de David.
Quelque 600 Palestiniens qui y vivent se retrouveront sans abri si un tribunal israélien se prononce en faveur de la démolition.
Diab a déclaré que si l’expropriation de Wadi Yasoul avait lieu, ce serait le deuxième plus grand déplacement forcé de résidents à Jérusalem depuis le déplacement forcé de 2019 dans le quartier de Wadi al-Hummus à Sur Baher, lorsque plus de 10 bâtiments résidentiels ont été démolis, faisant des centaines de sans-abri.
Le déplacement forcé ou le transfert illégal de civils en territoire occupé viole la Quatrième Convention de Genève et constitue un crime de guerre en vertu du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
Diab a déclaré qu’une action internationale urgente est nécessaire pour arrêter les démolitions israéliennes à Wadi Yasoul, qui se trouve juste au sud de la vieille ville de Jérusalem.
Ziad Qawar, l’avocat représentant les familles touchées, a déclaré à Al Jazeera qu’il n’est pas clair quand le tribunal de district de Jérusalem pourrait rendre une décision sur l’affaire, mais que cela pourrait être dans les jours ou les semaines à venir.
Qawar a fait appel devant le tribunal de district le 18 novembre contre une décision antérieure d’un tribunal municipal qui a donné son feu vert à la démolition de Wadi Yasoul, qui abrite plus de 1 000 résidents palestiniens et comprend quelque 310 dunums (31 hectares).
