
L’Université Columbia a déclaré mardi avoir sanctionné des étudiants pour l’occupation de la bibliothèque en mai ainsi que pour un campement de protestation au printemps 2024, selon des médias américains.
Ces sanctions interviennent alors que l’université subit de fortes pressions gouvernementales pour réprimer les manifestants pro-palestiniens.
L’établissement a été le théâtre de fréquentes manifestations contre le régime israélien. Un campement d’étudiants anti-Israël installé sur le campus en 2024 a déclenché un mouvement national.
L’université est de nouveau sous les projecteurs cette année après l’arrestation par les services de l’immigration de Mahmoud Khalil, un dirigeant palestinien des manifestations étudiantes. L’administration Trump a également annulé plus tôt cette année 400 millions de dollars de subventions et de contrats avec l’établissement, en invoquant un climat d’antisémitisme sur le campus. Columbia est actuellement en négociation avec l’administration pour récupérer les fonds.
Dans un communiqué, l’université de l’Ivy League située à New York a indiqué que les sanctions incluent des expulsions, des mises à l’épreuve, des révocations de diplômes ainsi que des suspensions allant d’un à trois ans. Columbia University Apartheid Divest, une coalition de groupes étudiants anti-Israël, a affirmé que près de 80 étudiants ont été suspendus ou expulsés.
L’université a précisé qu’elle ne commente pas les cas individuels et ne publie pas le nombre exact d’étudiants sanctionnés.



























