[Syrie] Les images choc du bombardement d’un hôpital d’Alep en plein service

Quand les bombes aériennes explosent sur les hôpitaux syriens d’Alep, il ne s’agit pas d’erreurs militaires. En Syrie, aucun lieu n’est à l’abri d’une attaque. La mort qui plane sous le ciel grisâtre de la ville d’Alep, a encore une fois frappé violemment sur les deux principaux hôpitaux de la ville.
L’atroce scène de panique et d’horreur a été filmée par les caméras de surveillance représentant un témoignage fort de la terreur ignoré par la communauté internationale.

Adham Sahloul, de l’ONG médicale Syrian American Medical Society (SAMS), basée aux États-Unis, a indiqué que « l’attaque est survenue à 4h du matin. Un avion militaire les a visés directement », en précisant qu’« il ne reste plus (à Alep-Est) que six hôpitaux encore en activité, maintenant que ces deux établissements sont hors service ».
Au regard du désastre médical, il est certain que le monde ne peut plus continuer à ignorer le génocide du peuple syrien, victime d’ne guerre dont il est le mortuaire spectateur.
En effet, depuis 5 ans, Bachar Al Assad (ainsi que les bombardements de la coalition) est responsable de nombreux crimes de guerre. La Syrie compte à l’heure actuelle plus de 300 000 morts et au moins dix millions de réfugiés.
En juillet dernier, Amnesty international avait dénoncé une frappe aérienne meurtrière contre une maternité dans la province rurale d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.

Philip Luther, directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International avait déclaré que:
« Les attaques délibérées contre des hôpitaux et des structures médicales constituent de graves violations des lois de la guerre et ne peuvent être justifiées. Les hôpitaux, qui bénéficient d’une protection spéciale au titre du droit international humanitaire, doivent rester des lieux sûrs pour les mères, les nouveaux-nés et les travailleurs médicaux – même en plein cœur d’un conflit de longue haleine ».

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