Enseignant de langue et culture d’origine (ELCO) en écoles primaires à Salon-de-Provence dans le département des Bouches-du-Rhône, Sadok Haddad a été licencié le 13 juin 2013 après une vidéo diffusée sur Youtube où on voit le professeur d’origine tunisienne, dans une mosquée de la ville, parler en arabe.
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Les images n’ont pas tardé à provoquer un véritable tollé au sein de l’école, où la directrice a très vite informé le directeur académique des services de l’éducation nationale (DASEN), rédigeant un rapport demandant la suspension de l’enseignant.
Une décision infondée et totalement illégitime, à plus forte raison où ceci s’était effectué dans un cadre privé. Néanmoins, le DASEN estime « inconcevable qu’un acteur du mouvement religieux puisse assurer des enseignements au sein du système éducation » à en croire le site La Marseillaise.
Pour Sadok, qui lutte pour retrouver son emploi, il s’agit d’une discrimination par l’Education Nationale fondée sur des raisons purement religieuses.
