Dans plusieurs villes d’Australie, telles que Sydney, Canberra (sud), Perth (ouest) et à Hobart sur l’île de Tasmanie, plusieurs manifestations anti-Islam étaient organisées ce dimanche 19 juillet, où une centaine de personnes répondait présent.
Ces rassemblements doivent leur existence au mouvement Reclaim Australia (Reconquérir l’Australie) qui se défend officiellement d’être islamophobe, mais revendique toutefois la suppression des mosquées et d’autres mesures radicales contre l’Islam.

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Les responsables de Reclaim Australia définissent cette initiative comme « une réponse publique à l’extrémisme islamique des groupes minoritaires qui souhaitent changer l’identité de la nation australienne et (comme) une réaction au choc provoqué par les récentes atrocités des radicaux de l’Islam en Australie et à l’étranger », faisant référence à une prise d’otages en décembre 2014 de clients du café Lindt de Sydney par Man Haron Monis, d’origine iranienne.

Ce même dimanche, une contre-manifestation luttant contre l’islamophobie a rassemblé près de 250 personnes à Sydney, scandant « non au racisme, non à l’islamophobie ». Des unités de la police anti-émeute et de la police montée avaient été déployées à Martin Place, dans le centre de Sydney, afin de limiter les cas de violence en séparant les manifestants de Reclaim Australia des opposants.

Dans ses communiqués de presse, l’organisation se dit ne pas être « un groupe raciste, ni des néonazis, ni des partisans de la suprématie blanche mais être de simples patriotes qui aiment leur pays et soutiennent leur droit, leurs valeurs et leurs modes de vie ».

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