Depuis que la pancarte de son magasin interdisant l’accès aux femmes voilées a été publiée sur les réseaux sociaux, un commerçant Nîmois s’est attiré la colère de nombreux internautes, musulmans ou non. Face à la polémique qui enfle, le commerçant a décidé de rendre la parole pour le journal Objectif Gard. Par ailleurs, son commerce a été vandalisé.

Ainsi, le commerçant explique tout d’abord être « effondré », « dépassé » et « paniqué » par les messages qu’il reçoit.

Il explique ensuite, au sujet de cette pancarte :

« Je travaille beaucoup, entre 14 et 15h par jour, je suis sous pression et je cumule les heures. Je revenais de faire des livraisons chez des personnes âgées. Toutes m’ont parlé hier matin avec angoisse et crainte de l’attentat de Nice. C’était le seul sujet de conversation. En revenant à mon magasin, j’ai fait une très grosse connerie, je le regrette et en prend conscience maintenant. Mais, sur le coup, je n’ai pas réfléchi. Mon problème c’est que souvent je réagis d’abord, puis je réfléchis après. Là j’ai totalement dépassé ma pensée et surtout ce qui me fait le plus de peine dans cette affaire c’est que je ne voulais pas froisser ou blesser quiconque. »

Le commerçant dit regretter son geste

Et le commerçant de continuer :

« Je voulais juste qu’il y ait un débat, mais je ne voulais pas m’attaquer aux personnes voilées, ou à une religion en particulier. J’ai écrit des choses que je n’ai pas maîtrisées, qui ne correspondent pas à ce que je voulais écrire dans ce message. Je n’ai jamais refusé de servir ou de vendre à qui que se soit et j’ai toujours accueilli la clientèle avec courtoisie. »

Plein de regrets, le commerçant termine ainsi :

« C’est une maladresse d’avoir employé ces mots, comme je vous l’explique je le regrette profondément. Je suis dévasté, j’ai profondément blessé des personnes, je regrette et je m’excuse. J’ai fait une connerie énorme et je reçois une hécatombe de messages qui m’inquiètent pour ma famille et pour moi. Je ne suis pas raciste, je reçois des personnes dans mon commerce de la même manière quelle que soient leurs confessions religieuses que je n’ai pas à connaître d’ailleurs. »

1 COMMENTAIRE

  1. Le commercant de Nimes a laisse parler son coeur sans ecouter son cerveau. Il s’est attire les foudres de personnes qui se se sont senties visées. Mais j’ai des souvenirs de Nimes ou il etait placarde à l’entrée de certains cafés, interdit au chiens et aux militaires. Il y en avait peut etre trop. Et maintenant les interdits changent et la population visée n’est plus la méme, le resultat est le meme, la communauté visée a tout cassée
    50 ans aprés, rien n’a changé, sauf qu’il n’y a plus la police militaire qui faisait le nettoyage,

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