Rappelez-vous quand la présidente de l’Institut ouïghour d’Europe dénonçait dans une tribune, l’immobilisme des pays musulmans face aux crimes contre l’humanité perpétrés par Pékin à l’encontre des Ouïghours, dans la province du Xinjian.

À l’heure où des millions de Ouïghours et d’autres musulmans souffrent et meurent dans les camps de concentration chinois, où toute la population turcophone de la région ouïghour est privée de ramadan, où les musulmans sont contraints par les autorités chinoises de manger du porc, de boire de l’alcool, de renier leur religion, où leurs mosquées millénaires sont démolies, leurs livres en écriture arabe brûlés ; à l’heure où vous, pays musulmans, observez un silence complice ; où vous allez même, pour certains d’entre vous, jusqu’à approuver ce monstrueux crime contre l’humanité afin de préserver vos relations avec la Chine, je ne peux pas vous souhaiter un bon ramadan.

Dans le même ton et plus proche de nous, un message qui a fait polémique, vendredi 13 novembre, le footballeur allemand d’origine turque Mesut Özil a déploré que «les musulmans restent silencieux» face à la violente répression visant les Ouïgours, musulmans et turcophones, en Chine.

Entre temps, la communauté musulmane du monde a ouvert les yeux.

En France, en Angleterre, en Turquie, en Algérie, au Maroc, … Des voix et des hommes et femmes se sont levés pour dire NON à cette dictature communiste qui brime nos frères et sœurs.

Et la vague s’étend, des dizaines de Jordaniens ont participé mardi à une manifestation contre le traitement réservé par la Chine aux musulmans ouïghours dans la province chinoise du Xinjiang.

La manifestation était organisée par le Front d’action islamique, la branche politique des Frères musulmans, devant l’ambassade de Chine à Amman, la capitale.

Le secrétaire général du Front Murad Al-Adaileh et le député Saud Abu Mahfouz du Bloc réformiste ont participé à la manifestation.

Les participants ont brandi des banderoles appelant la Chine à mettre un terme au «terrorisme» qu’elle pratique contre les musulmans ouïghours et à respecter les droits de l’homme.

Al-Adaileh a qualifié les actions de la Chine de «crimes odieux contre l’humanité», ces faits obligent la communauté internationale à intervenir immédiatement et à mettre fin aux massacres et aux violations.

Les méthodes répressives des autorités chinoises contre les Ouïghours musulmans consistent notamment à les forcer à faire des choses contraires aux enseignements de la loi islamique.

En août 2018, un comité des droits de l’homme des Nations Unies a signalé que la Chine détenait environ un million d’Ouïghours dans des camps secrets.

Et en septembre de cette année, Human Rights Watch a accusé la Chine de mener une «campagne systématique de violations des droits de l’homme» contre les Ouïghours au Xinjiang.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici