La nouvelle peux paraitre invraisemblable, mais c’est bien en terre "musulmane", au Maroc, qu’une triste affaire s’est déroulée. Quatre collégiennes de l’institut Ibn Sina de Tanger ont été exclues pour leur voile jugé trop long et couvrant. L’incident a fait le buzz sur le net la semaine dernière. La direction estime cependant que tout ce "vacarme" médiatique était inutile, car il ne s’agit pas d’un problème de voile.

C’est pourtant bien dans ce collège que Zohra, Nesrine, Asma et Fatim ont été montrées du doigt, et terrorisées par les agents de sécurité du collège qui les ont régulièrement menacé de leur arracher leur voile. Le proviseur à lui même malmené les jeunes filles qui avaient clairement l’impression de vivre un cauchemar.

L’incompréhension est totale et les familles sont totalement indignées de cette expulsion jugée totalement scandaleuse : "Est-ce que je ne suis pas marocaine dans un État musulman ?" , déclare une des jeunes filles. "C’est notre droit de porter le voile dans un pays musulman. L’éducation, c’est essentiel pour nous" , s’exclame une autre. "Le proviseur a frappé ma fille",dénonce la mère de l’une d’elles, "C’est la honte, la honte..Nous allons nous tourner vers les autorités supérieures" .

Selon M. Mansouri, le directeur de l’Institut Ibn Sina: "le problème est résolu, les jeunes filles sont en classe et ne seront pas traduites au conseil de discipline" . La pression médiatique et le buzz généré autour de cette affaire y est surement pour beaucoup.
D’après lui, l’incident qui s’est produit dans son école " ne nécessitait pas tout ce vacarme". Tout ça pour rien" , dit-il avec force. Le proviseur affirme qu’il n’était pas question de voile, précisant que "le voile n’est pas interdit. Il faut juste le porter selon les règles en vigueur au sein de l’Institut" . "Elles n’ont pas été admises à l’école parce qu’elles ne portaient pas le tablier. Une fois qu’elles ont accepté de remettre l’uniforme, elles ont été réadmises" explique le directeur.

Comment penser qu’un tel scandale aurait pu avoir lieu, comme c’est très régulièrement le cas en France ?
Le Maroc serait-il influencé par le modèle français ? Ce qui se ressent en tout cas au Maroc depuis cette fâcheuse histoire, c’est un sentiment de diabolisation du voile au profit d’un modèle à l’occidentale qui ne peut qu’enchanter les touristes du monde entier. Espérons juste qu’il ne s’agisse que d’un cas isolé.

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